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Le vice-amiral Robert Ghormley, en 1942, alors qu'il commandait la South Pacific Area |
... pour ne rien arranger, la chaîne de commandement de Watchtower est elle-même passablement complexe et, comme nous allons le voir, franchement dysfonctionnelle
Watchtower relève en effet de la la South Pacific Area, c-à-d du vice-amiral Robert Ghormley, 58 ans, dont la toute récente nomination à ce poste va s'avérer - mais n'anticipons pas - d'autant plus malheureuse que Ghormley s'estime déjà à ce point surchargé de travail et de responsabilités qu'il n'envisage pas pour l'heure, et n'envisagera en fait jamais, de quitter son confortable Q.G. de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) pour se présenter lui-même sur le terrain et s'assurer de la bonne conduite des opérations.
En pratique, Ghormley a donc entièrement délégué celles-ci à une sorte de triumvirat composé du vice-amiral Frank Fletcher, du contre-amiral Richmond Turner, et du major-général Vandergrift.
Le premier dirige la Force de couverture, essentiellement composée des porte-avions Saratoga (navire-amiral), Enterprise et Wasp qui, à bonne distance, doivent assurer la protection de la Force de débarquement et de soutien du second, laquelle, grâce aux feux de ses croiseurs, doit directement appuyer le débarquement des fantassins du troisième, puis, grâce à ses cargos, veiller à leur constant ravitaillement.
Sur le papier, l'affaire parait donc simple, mais à la nonchalance déjà évoquée de Ghormley s'ajoute à présent l'extrême prudence de Fletcher qui, comme cela avait déjà été le cas en Mer de Corail, n'a pas la moindre envie de faire courir le moindre risque aux rares et précieux porte-avions de la Navy et ne montre donc aucun enthousiasme à l'idée de demeurer longtemps en faction pour protéger les bâtiments de Turner...
Watchtower relève en effet de la la South Pacific Area, c-à-d du vice-amiral Robert Ghormley, 58 ans, dont la toute récente nomination à ce poste va s'avérer - mais n'anticipons pas - d'autant plus malheureuse que Ghormley s'estime déjà à ce point surchargé de travail et de responsabilités qu'il n'envisage pas pour l'heure, et n'envisagera en fait jamais, de quitter son confortable Q.G. de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) pour se présenter lui-même sur le terrain et s'assurer de la bonne conduite des opérations.
En pratique, Ghormley a donc entièrement délégué celles-ci à une sorte de triumvirat composé du vice-amiral Frank Fletcher, du contre-amiral Richmond Turner, et du major-général Vandergrift.
Le premier dirige la Force de couverture, essentiellement composée des porte-avions Saratoga (navire-amiral), Enterprise et Wasp qui, à bonne distance, doivent assurer la protection de la Force de débarquement et de soutien du second, laquelle, grâce aux feux de ses croiseurs, doit directement appuyer le débarquement des fantassins du troisième, puis, grâce à ses cargos, veiller à leur constant ravitaillement.
Sur le papier, l'affaire parait donc simple, mais à la nonchalance déjà évoquée de Ghormley s'ajoute à présent l'extrême prudence de Fletcher qui, comme cela avait déjà été le cas en Mer de Corail, n'a pas la moindre envie de faire courir le moindre risque aux rares et précieux porte-avions de la Navy et ne montre donc aucun enthousiasme à l'idée de demeurer longtemps en faction pour protéger les bâtiments de Turner...
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