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| Soldats japonais défilant à Saïgon : la Guerre du Pacifique n'est plus très loin... |
… Tokyo, 6 septembre 1941
Reste qu'à ce petit jeu, on se condamne tôt ou tard à subir l'ire des Américains qui, après avoir commencé par interdire à leurs industriels d'exporter vers le Japon de l'acier, des produits manufacturés ou encore de l'essence pour avions, décident finalement, et alors que les troupes nippones commencent à s’installer tranquillement dans toute l’Indochine, de geler l'ensemble des avoirs japonais.
Du point de vue des Américains, qui sont alors premier exportateur mondial de pétrole, le manque de devises finira bien tôt ou tard par contraindre Tokyo à abandonner le fruit de ses rapines, sous peine de ne plus pouvoir honorer ses factures,... et donc de ne plus être en mesure de se réapprovisionner suffisamment pour continuer à entretenir sa flotte, son aviation, et son armée !
Mais du point de vue des Japonais, il n’est évidemment pas question de lâcher ce qu'on vient tout juste de conquérir !
Il faut au contraire tout mettre en œuvre pour continuer à se procurer le pétrole nécessaire,... mais cette fois sans plus devoir débourser un seul dollar !
Et puisqu'on ne peut évidemment s'emparer du pétrole américain, il faut dès lors mettre la main sur les gisements et les raffineries néerlandaises d’Indonésie.
Le dénouement est dès lors inévitable : lorsque les négociations avec les Hollandais en vue d'un approvisionnement alternatif en pétrole échouent, la Conférence impériale du 6 septembre 1941 décide, sur l'insistance du Haut Commandement, qu'une guerre sera entreprise contre les États-Unis et la Grande Bretagne, sauf si un accord peut être trouvé à bref délai avec les premiers cités...
Reste qu'à ce petit jeu, on se condamne tôt ou tard à subir l'ire des Américains qui, après avoir commencé par interdire à leurs industriels d'exporter vers le Japon de l'acier, des produits manufacturés ou encore de l'essence pour avions, décident finalement, et alors que les troupes nippones commencent à s’installer tranquillement dans toute l’Indochine, de geler l'ensemble des avoirs japonais.
Du point de vue des Américains, qui sont alors premier exportateur mondial de pétrole, le manque de devises finira bien tôt ou tard par contraindre Tokyo à abandonner le fruit de ses rapines, sous peine de ne plus pouvoir honorer ses factures,... et donc de ne plus être en mesure de se réapprovisionner suffisamment pour continuer à entretenir sa flotte, son aviation, et son armée !
Mais du point de vue des Japonais, il n’est évidemment pas question de lâcher ce qu'on vient tout juste de conquérir !
Il faut au contraire tout mettre en œuvre pour continuer à se procurer le pétrole nécessaire,... mais cette fois sans plus devoir débourser un seul dollar !
Et puisqu'on ne peut évidemment s'emparer du pétrole américain, il faut dès lors mettre la main sur les gisements et les raffineries néerlandaises d’Indonésie.
Le dénouement est dès lors inévitable : lorsque les négociations avec les Hollandais en vue d'un approvisionnement alternatif en pétrole échouent, la Conférence impériale du 6 septembre 1941 décide, sur l'insistance du Haut Commandement, qu'une guerre sera entreprise contre les États-Unis et la Grande Bretagne, sauf si un accord peut être trouvé à bref délai avec les premiers cités...
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