samedi 17 septembre 2022

7325 - faute de grives...

Écrasés par les tanks russes au Nomohan, les Japonais durent renoncer à toute expansion au Nord
... Nomohan, 11 mai 1939

Mais pour comprendre ce que l'Histoire appellera bientôt la "Bataille de Guadalcanal", il faut naturellement remonter plusieurs mois en arrière, et au moins jusqu'à l'incident dit "du Nomohan".

Engagée, depuis 1931, dans une politique d'expansion territoriale en Chine et en Mandchourie, l'Empire du Japon a inévitablement fini par se retrouver confronté, le 11 mai 1939, aux forces soviétiques au Nomohan, c-à-d à la frontière séparant leur propre État fantoche du Mandchoukouo de la Mongolie extérieure occupée par les Soviétiques.   

Et ces Soviétiques-là s'avèrent à ce point coriaces que les affrontements, sporadiques mais violents, vont y durer pas moins de quatre mois, quatre longs mois où l'aviation japonaise va certes demeurer maîtresse du ciel, mais où les blindés de Staline vont en revanche faire toute la différence au sol, en écrasant les forces japonaises, et en particulier leurs ridicules "tankettes" sous leurs chenilles, et en contraignant finalement Tokyo à signer la paix le 16 septembre suivant.

Du coup, toute nouvelle expansion vers le Nord semble désormais impossible.

Et comme à l’Ouest, les troupes japonaises sont plus que jamais occupées à s'embourber en Chine, ne reste alors plus aux militaires et politiciens nippons qu'à reporter leur insatiable appétit de conquêtes vers le Sud,... et avec d'autant plus d'entrain que la défaite française en Europe leur offre bientôt l’occasion rêvée de s'emparer à peu de frais du nord de l'Indochine française...






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