… les Américains ayant désormais la capacité technique d’annihiler la moindre ville ou bourgade japonaise, et jusqu’au dernier de ses habitants, et ce sans avoir à débarquer et à risquer la vie d’un seul de leurs soldats, la stratégie japonaise ne pouvait que voler en éclats.
Le coup de grâce lui fut donné à peine 48 heures après le bombardement d’Hiroshima, et moins de 12 heures avant celui de Nagasaki, lorsque les Russes, agissant avec un cynisme absolu, décidèrent de rompre avec leur neutralité et d’envahir la Mandchourie, histoire de se tailler une part appréciable du butin japonais avant la fin, désormais prévisible, des hostilités.
Depuis longtemps exsangues, et nullement préparées à une telle attaque, les forces japonaises de Mandchourie, mais aussi de Chine et de Corée, ne pouvaient qu’opposer une résistance minimale au rouleau-compresseur soviétique, qui en profita pour s’emparer également des îles Kouriles et Sakhaline, et envisageait d’en faire de même avec Hokkaido, avant que la Capitulation japonaise n’en décide autrement.
Pour les Japonais qui - et c’est quand même un comble ! - avaient justement mis toute leur confiance dans les Russes et dans l’espoir que ceux-ci réussissent à arracher l’une ou l’autre concession aux Américains ! - cette attaque fut la goutte d’eau de trop, ou plus exactement l’ultime coup de poignard dans le dos, qui ne pouvait que les contraindre à la Capitulation.
Et comme ils l’avaient tant redouté, cette Capitulation fut pour eux synonyme d’Occupation, de jugement pour un nombre - néanmoins fort limité et excluant l’Empereur - de criminels de guerre et, surtout de renoncement à toutes leurs conquêtes, y compris de celles, comme la Corée, réalisées bien avant la guerre.
A trop vouloir gagner, le Japon avait fini par tout perdre…
Le coup de grâce lui fut donné à peine 48 heures après le bombardement d’Hiroshima, et moins de 12 heures avant celui de Nagasaki, lorsque les Russes, agissant avec un cynisme absolu, décidèrent de rompre avec leur neutralité et d’envahir la Mandchourie, histoire de se tailler une part appréciable du butin japonais avant la fin, désormais prévisible, des hostilités.
Depuis longtemps exsangues, et nullement préparées à une telle attaque, les forces japonaises de Mandchourie, mais aussi de Chine et de Corée, ne pouvaient qu’opposer une résistance minimale au rouleau-compresseur soviétique, qui en profita pour s’emparer également des îles Kouriles et Sakhaline, et envisageait d’en faire de même avec Hokkaido, avant que la Capitulation japonaise n’en décide autrement.
Pour les Japonais qui - et c’est quand même un comble ! - avaient justement mis toute leur confiance dans les Russes et dans l’espoir que ceux-ci réussissent à arracher l’une ou l’autre concession aux Américains ! - cette attaque fut la goutte d’eau de trop, ou plus exactement l’ultime coup de poignard dans le dos, qui ne pouvait que les contraindre à la Capitulation.
Et comme ils l’avaient tant redouté, cette Capitulation fut pour eux synonyme d’Occupation, de jugement pour un nombre - néanmoins fort limité et excluant l’Empereur - de criminels de guerre et, surtout de renoncement à toutes leurs conquêtes, y compris de celles, comme la Corée, réalisées bien avant la guerre.
A trop vouloir gagner, le Japon avait fini par tout perdre…
1 commentaire:
Toute confiance...en Staline????....c'est soit de la naïveté,qui est un péché mortel en matière de géopolitique, surtout en temps de guerre, soit le reflet d'une situation tellement désespérée qu'on se raccroche à la moindre brindille...
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