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Hiroshima : un évènement horrible mais qui permit en revanche au Japon de passer du statut de bourreau à celui de victime |
… Hiroshima et Nagasaki - on ne cesse de le rappeler depuis 1945 - furent des bombardements horribles et meurtriers, dont l’utilité, ou plus exactement "l’absolue nécessité" n’a jamais été démontrée, et ne pourra jamais l’être.
Son véritable avantage, si tant est qu’on puisse le qualifier ainsi, est d’avoir marqué les esprits,… et aussi d’avoir offert à l’Empereur Hirohito le prétexte parfait pour accepter les conditions d’une Capitulation que chacun au Japon, et pas seulement chez les militaires, jugeait jusque-là inacceptable.
Dans les années qui suivirent, ce double bombardement eut également un avantage inattendu mais finalement ô combien agréable pour le Japon : celui de lui permettre d’émerger de la guerre non pas avec la détestable réputation de bourreau - sort dont l’Allemagne eut, et conserve aujourd’hui encore, l’exclusivité - mais bien avec le statut infiniment plus enviable de victime.
Oubliées en effet les atrocités japonaises commises dans l’avant-guerre en Mandchourie comme en Chine, et notamment à Nankin; oubliés les bombardements japonais sur Singapour ou Hong-Kong; oubliées encore les death marches et les tortures indicibles infligées aux prisonniers de guerre alliés; oubliées aussi les expériences innommables menées sur des cobayes humains par l’Unité 731 de Recherche bactériologique et chimique; oubliés enfin les massacres insensés et les viols de masse commis par les soldats japonais sur les populations civiles de Manille, Rangoon et tant d’autres : l’opinion publique d’aujourd’hui ne s’intéresse plus qu’aux bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki,... sans réaliser que ceux de Hambourg, Dresde, Leningrad, ou encore Tokyo avaient fait encore davantage de morts et de blessés.
Aujourd’hui, avec le confort que procure toujours le recul de l’Histoire, l’emploi d’armes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki par le Président Truman nous parait certes moralement condamnable, mais ceux qui la condamnèrent à l’époque, après cinq années de guerre totale et cinquante millions de morts, ne furent en vérité qu’une infime et à vrai dire bien insignifiante minorité, et personne, au demeurant, ne peut décemment soutenir qu’eussent-ils disposé en premier d’armes atomiques Hitler, Hirohito ou Staline se seraient, eux, abstenus de les utiliser contre leurs ennemis…
Son véritable avantage, si tant est qu’on puisse le qualifier ainsi, est d’avoir marqué les esprits,… et aussi d’avoir offert à l’Empereur Hirohito le prétexte parfait pour accepter les conditions d’une Capitulation que chacun au Japon, et pas seulement chez les militaires, jugeait jusque-là inacceptable.
Dans les années qui suivirent, ce double bombardement eut également un avantage inattendu mais finalement ô combien agréable pour le Japon : celui de lui permettre d’émerger de la guerre non pas avec la détestable réputation de bourreau - sort dont l’Allemagne eut, et conserve aujourd’hui encore, l’exclusivité - mais bien avec le statut infiniment plus enviable de victime.
Oubliées en effet les atrocités japonaises commises dans l’avant-guerre en Mandchourie comme en Chine, et notamment à Nankin; oubliés les bombardements japonais sur Singapour ou Hong-Kong; oubliées encore les death marches et les tortures indicibles infligées aux prisonniers de guerre alliés; oubliées aussi les expériences innommables menées sur des cobayes humains par l’Unité 731 de Recherche bactériologique et chimique; oubliés enfin les massacres insensés et les viols de masse commis par les soldats japonais sur les populations civiles de Manille, Rangoon et tant d’autres : l’opinion publique d’aujourd’hui ne s’intéresse plus qu’aux bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki,... sans réaliser que ceux de Hambourg, Dresde, Leningrad, ou encore Tokyo avaient fait encore davantage de morts et de blessés.
Aujourd’hui, avec le confort que procure toujours le recul de l’Histoire, l’emploi d’armes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki par le Président Truman nous parait certes moralement condamnable, mais ceux qui la condamnèrent à l’époque, après cinq années de guerre totale et cinquante millions de morts, ne furent en vérité qu’une infime et à vrai dire bien insignifiante minorité, et personne, au demeurant, ne peut décemment soutenir qu’eussent-ils disposé en premier d’armes atomiques Hitler, Hirohito ou Staline se seraient, eux, abstenus de les utiliser contre leurs ennemis…
1 commentaire:
Moralement condamnable... c'est discutable. Ceux qui le soutiennent affirment souvent que l'attaque soviétique, imminente, aurait suffit à entraîner la capitulation. Rien ne l'établit cette uchronie, surtout en l'absence de menace directe immédiate de l'URSS sur les îles historiques du Japon.
En quoi aurait-il donc été plus moral d'envoyer des centaines de milliers de soldats américains à la mort, de tuer des centaines de milliers de soldats japonais et de continuer à bombarder les villes japonaises de manière conventionnelle ?
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