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| Marines du 24ème, à Iwo-Jima |
… Iwo-Jima, 27 mars 1945
"Bien qu'il ait souvent semblé aux Américains que cette bataille ne finirait jamais, ils finirent néanmoins par l'emporter et par se rendre maître de l’entièreté de cette île désolée. Un Marines était tombé pour chaque japonais tué, un bilan des plus inhabituels dans ces batailles du Pacifique.
Le 26 mars, quelque 350 Japonais organisèrent une dernière charge banzai dans le nord-ouest. Surpris, les Américains se retrouvèrent contraints de lutter au corps à corps avec des Japonais brandissant leur sabre. L'assaut fut brisé, et tous les Japonais tués.
A la nuit, le général Kuribayashi émergea du bunker de son quartier général et s'émerveilla de voir que les arbres et le feuillage qui couvraient autrefois la colline avaient tous disparu, ne laissant que roches noircies et souches brûlées. Il envoya un dernier signal à Horie, son officier d'état-major sur l’ile voisine de Chichi Jima : "Cela fait cinq jours que nous n'avons ni mangé ni bu, mais nous avons encore le moral et nous nous battrons jusqu'à la fin". Puis, le 27 mars, il se suicida avec tout son personnel.
L'officier commandant les troupes de la Marine, l'amiral Toshinosuke Ichimaru, marcha à la tête d'une soixantaine d'hommes vers les mitrailleuses américaines situées à l'extérieur de sa grotte, mais survécut, probablement à sa profonde déception. N'ayant pas réussi à convaincre l'ennemi de le tuer, il se suicida peu de temps après la mort de Kuribayashi.
6 821 Marines américains et 363 marins périrent dans les combats pour Iwo Jima. 17 372 autres furent blessés. Un tel bilan aurait semblé négligeable à l'Armée rouge, alors occupée à combattre les Allemands en Europe, mais il n’en représentait pas moins un taux de pertes extraordinaire pour une bataille menée sur une surface d'à peine le tiers de l'île de Manhattan" (1)
(1) Hastings, op cit
"Bien qu'il ait souvent semblé aux Américains que cette bataille ne finirait jamais, ils finirent néanmoins par l'emporter et par se rendre maître de l’entièreté de cette île désolée. Un Marines était tombé pour chaque japonais tué, un bilan des plus inhabituels dans ces batailles du Pacifique.
Le 26 mars, quelque 350 Japonais organisèrent une dernière charge banzai dans le nord-ouest. Surpris, les Américains se retrouvèrent contraints de lutter au corps à corps avec des Japonais brandissant leur sabre. L'assaut fut brisé, et tous les Japonais tués.
A la nuit, le général Kuribayashi émergea du bunker de son quartier général et s'émerveilla de voir que les arbres et le feuillage qui couvraient autrefois la colline avaient tous disparu, ne laissant que roches noircies et souches brûlées. Il envoya un dernier signal à Horie, son officier d'état-major sur l’ile voisine de Chichi Jima : "Cela fait cinq jours que nous n'avons ni mangé ni bu, mais nous avons encore le moral et nous nous battrons jusqu'à la fin". Puis, le 27 mars, il se suicida avec tout son personnel.
L'officier commandant les troupes de la Marine, l'amiral Toshinosuke Ichimaru, marcha à la tête d'une soixantaine d'hommes vers les mitrailleuses américaines situées à l'extérieur de sa grotte, mais survécut, probablement à sa profonde déception. N'ayant pas réussi à convaincre l'ennemi de le tuer, il se suicida peu de temps après la mort de Kuribayashi.
6 821 Marines américains et 363 marins périrent dans les combats pour Iwo Jima. 17 372 autres furent blessés. Un tel bilan aurait semblé négligeable à l'Armée rouge, alors occupée à combattre les Allemands en Europe, mais il n’en représentait pas moins un taux de pertes extraordinaire pour une bataille menée sur une surface d'à peine le tiers de l'île de Manhattan" (1)
(1) Hastings, op cit
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