Soldat américain et son chien "Butch", appartenant au 7th Dog Platoon, à Iwo-Jima |
… le 27 mars, soit après six semaines de combats, Iwo-Jima est enfin considérée comme "conquise", mais à un prix exorbitant puisque, pour la première fois, le nombre de morts et de blessés américains dépasse celui des morts japonais !
Et encore convient-il d’ajouter à ce triste bilan les centaines de marins américains tués ou blessés au large dans les nombreuses attaques menées par des avions kamikazes partis des îles japonaises, et qui ont entraîné la disparition du porte-avions d’escorte Bismarck Sea, et différents dommages au porte-avions lourd Saratoga (1) et au porte-avions d’escorte Lunga Point !
Et ces pertes ne font évidemment que raviver l’angoisse des Marines qui se demandent combien d’entre-eux devront encore tomber au combat avant qu'on se présente enfin devant les îles japonaises… et combien d’entre-eux sortiront ensuite vivants de la future et inévitable Conquête du Japon.
Dans l’immédiat du moins, les dits Marines peuvent du moins rembarquer et souffler un peu, non sans exprimer à maintes occasions leur colère et leur frustration de sans cesse avoir à recommencer le même combat contre un ennemi qui, depuis longtemps, n’appartient plus au genre humain.
Et encore convient-il d’ajouter à ce triste bilan les centaines de marins américains tués ou blessés au large dans les nombreuses attaques menées par des avions kamikazes partis des îles japonaises, et qui ont entraîné la disparition du porte-avions d’escorte Bismarck Sea, et différents dommages au porte-avions lourd Saratoga (1) et au porte-avions d’escorte Lunga Point !
Et ces pertes ne font évidemment que raviver l’angoisse des Marines qui se demandent combien d’entre-eux devront encore tomber au combat avant qu'on se présente enfin devant les îles japonaises… et combien d’entre-eux sortiront ensuite vivants de la future et inévitable Conquête du Japon.
Dans l’immédiat du moins, les dits Marines peuvent du moins rembarquer et souffler un peu, non sans exprimer à maintes occasions leur colère et leur frustration de sans cesse avoir à recommencer le même combat contre un ennemi qui, depuis longtemps, n’appartient plus au genre humain.
"De retour à Hawaï, un groupe de Marines vétérans défila triomphalement dans les rues en agitant un crâne de japonais au bout d’une pique, et en se moquant des nippo-américains locaux : "Voici votre oncle !"" (2)
Mais la tragédie d’Iwo-Jima n’est pourtant pas terminée…
(1) à la suite de ces dommages, le Saratoga, plus ancien porte-avions américain en service, ne sera que sommairement réparé et terminera la guerre comme simple navire d’entraînement avant d'être sacrifié lors d'un essai atomique à Bikini
(2) Hastings, op cit
1 commentaire:
Apparemment , ramasser des crânes de japonais comme "souvenirs de vacances" était assez courant (même si découragé par la hiérarchie) : une photo assez dérangeante , aussi célèbre que celle du drapeau d'Iwo Jima était parue dans LIFE:
Une jeune et jolie dactylo américaine contemplant rêveusement un crâne de soldat japonais (comme le Hamlet de shakespeare avec le crâne du bouffon au cimetière), et la légende indiquait que c'était un cadeau de son boy friend , sous -lieutenant de Marines qui le lui avait envoyé comme cadeau.
https://choualbox.com/HEnXr
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