Hollywood allait très vite s'emparer elle aussi d'Iwo-Jima, comme ici en 1949, avec John Wayne |
… mais comme à Peleliu, le Renseignement militaire américain est hélas passé complètement à côté du sujet, puisqu’à Iwo-Jima, les Japonais sont environ 22 000, et disposent de plusieurs centaines de canons et de mortiers de divers calibre, et même de quelques tanks !
Et à l’instar de ce qui s’est fait à Peleliu, leur chef, le général Tadamichi Kuribayashi a lui aussi imaginé de transformer l’île en taupinière, avec des centaines de bunkers et de postes de tirs artistiquement dissimulés, et tous reliés entre eux par pas moins de 18 kilomètres de tunnels (1) qui doivent permettre aux défenseurs de passer de l’un à l’autre au gré des besoins, en toute sécurité, et à l’insu des assaillants américains !
Mais des dortoirs, des infirmeries, des postes de commandement, des dépôts de vivres, d’eau, de munitions et de carburant pour les groupes électrogènes ont également été aménagés sous la surface, à une profondeur allant jusqu’à 30 mètres (!)
Il faut dire que Kuribayashi, nommé à ce poste en juin 1944, bénéficie avec ses 22 000 hommes d’une main d’œuvre abondante et corvéable à merci qui, pendant plus de huit mois, a donc creusé le sol sans relâche et sans autre perspective que d’y trouver finalement la mort, quelques heures ou quelques jours après l’arrivée des premiers soldats américains
Car bien entendu, ni Kuribayashi ni aucun de ses soldats n’espère remporter une quelconque victoire à Iwo-Jima, ni même en sortir vivant : leur seule ambition - si tant est qu’on puisse l’appeler ainsi - est simplement de tuer le plus grand nombre possible de diables américains, afin qu’après la bataille, leurs chefs militaires et politiques, épouvantés par pareil carnage, décident eux-mêmes de renoncer à envahir le Japon !
(1) 27 km de tunnels étaient prévus, mais seuls 18 purent être achevés avant l’invasion américaine
Et à l’instar de ce qui s’est fait à Peleliu, leur chef, le général Tadamichi Kuribayashi a lui aussi imaginé de transformer l’île en taupinière, avec des centaines de bunkers et de postes de tirs artistiquement dissimulés, et tous reliés entre eux par pas moins de 18 kilomètres de tunnels (1) qui doivent permettre aux défenseurs de passer de l’un à l’autre au gré des besoins, en toute sécurité, et à l’insu des assaillants américains !
Mais des dortoirs, des infirmeries, des postes de commandement, des dépôts de vivres, d’eau, de munitions et de carburant pour les groupes électrogènes ont également été aménagés sous la surface, à une profondeur allant jusqu’à 30 mètres (!)
Il faut dire que Kuribayashi, nommé à ce poste en juin 1944, bénéficie avec ses 22 000 hommes d’une main d’œuvre abondante et corvéable à merci qui, pendant plus de huit mois, a donc creusé le sol sans relâche et sans autre perspective que d’y trouver finalement la mort, quelques heures ou quelques jours après l’arrivée des premiers soldats américains
Car bien entendu, ni Kuribayashi ni aucun de ses soldats n’espère remporter une quelconque victoire à Iwo-Jima, ni même en sortir vivant : leur seule ambition - si tant est qu’on puisse l’appeler ainsi - est simplement de tuer le plus grand nombre possible de diables américains, afin qu’après la bataille, leurs chefs militaires et politiques, épouvantés par pareil carnage, décident eux-mêmes de renoncer à envahir le Japon !
(1) 27 km de tunnels étaient prévus, mais seuls 18 purent être achevés avant l’invasion américaine
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