 |
| A Iwo-Jima, le premier obstacle fut le sable, qui interdisait de courir ou de creuser des trous... |
… Iwo-Jima, 19 février 1945, 09h00
Face à un tel dispositif, et une telle détermination, la préparation d’artillerie de trois jours (1) qui doit précéder l’attaque ne peut avoir que des effets très limités,… comme le démontrent d’ailleurs les dégâts et les pertes humaines subis par le croiseur Pensacola et le destroyer Leutze, tous deux victimes des batteries côtières japonaises, le premier pour s’être un peu trop approché de l’île, le second pour s’être porté au secours d’une dizaine d’embarcations qui, en s’efforçant de détruire des obstacles sous-marins, ont aussitôt été accueillies par la mitraille japonaise.
Mauvais présage…
Et de fait, en mettant le pied sur le rivage, le 19 février, les Marines, chargés comme des baudets, se retrouvent aussitôt confrontés à un obstacle totalement inattendu : le sable, ce fin sable noirâtre et volcanique d’Iwo-Jima, dans lequel on s’enfonce jusqu'aux chevilles, qui oblige donc à marcher là où on devrait courir, et qui interdit d’y creuser le moindre trou dans lequel on pourrait s’abriter.
Curieusement, les Japonais ne manifestent aucune réaction, ce qui pousse les Marines les plus optimistes à penser que l’Artillerie a cette fois bel et bien fait son travail, et annihilé les défenses ennemies
Simple ruse car, sur le coup de 10h00, après avoir estimé qu’il y avait désormais bien assez de diables américains entassés sur la plage, le général Kuribayashi donne enfin l’ordre d’ouvrir le feu. En quelques secondes, des centaines de canons, de mortiers et de mitrailleuses se déchainent, clouant les Marines sur place…
(1) après la capture d’Iwo-Jima, de nombreux survivants estimeront que le pilonnage d’artillerie aurait dû être plus intense, et s’étendre sur quelques jours de plus. Il est cependant douteux que cela aurait pu changer quoi que ce soit au déroulement de la bataille.
Face à un tel dispositif, et une telle détermination, la préparation d’artillerie de trois jours (1) qui doit précéder l’attaque ne peut avoir que des effets très limités,… comme le démontrent d’ailleurs les dégâts et les pertes humaines subis par le croiseur Pensacola et le destroyer Leutze, tous deux victimes des batteries côtières japonaises, le premier pour s’être un peu trop approché de l’île, le second pour s’être porté au secours d’une dizaine d’embarcations qui, en s’efforçant de détruire des obstacles sous-marins, ont aussitôt été accueillies par la mitraille japonaise.
Mauvais présage…
Et de fait, en mettant le pied sur le rivage, le 19 février, les Marines, chargés comme des baudets, se retrouvent aussitôt confrontés à un obstacle totalement inattendu : le sable, ce fin sable noirâtre et volcanique d’Iwo-Jima, dans lequel on s’enfonce jusqu'aux chevilles, qui oblige donc à marcher là où on devrait courir, et qui interdit d’y creuser le moindre trou dans lequel on pourrait s’abriter.
Curieusement, les Japonais ne manifestent aucune réaction, ce qui pousse les Marines les plus optimistes à penser que l’Artillerie a cette fois bel et bien fait son travail, et annihilé les défenses ennemies
Simple ruse car, sur le coup de 10h00, après avoir estimé qu’il y avait désormais bien assez de diables américains entassés sur la plage, le général Kuribayashi donne enfin l’ordre d’ouvrir le feu. En quelques secondes, des centaines de canons, de mortiers et de mitrailleuses se déchainent, clouant les Marines sur place…
(1) après la capture d’Iwo-Jima, de nombreux survivants estimeront que le pilonnage d’artillerie aurait dû être plus intense, et s’étendre sur quelques jours de plus. Il est cependant douteux que cela aurait pu changer quoi que ce soit au déroulement de la bataille.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire