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| Les principales villes du Japon avec, en rouge, la superficie détruite par les flammes |
… alors qu’ils sont de plus en plus nombreux à rôder - et à rôder en toute impunité ! - le long des côtes japonaises, les sous-marins américains sont confrontés à la disparition quasi-totale du gibier, ou plus exactement des cargos nippons, dont les rares survivants sont condamnés à demeurer à l’ancre autant par la pénurie de mazout que par la perspective de se voir coulés aussitôt qu’ils mettront le nez dehors.
Et alors qu’eux aussi sont de plus en plus nombreux à rôder - et à rôder en toute impunité ! - dans le ciel japonais, les B-29 doivent à présent affronter un problème analogue : où trouver des villes qui n’ont pas encore été réduites en cendres !
Tokyo, Osaka, Kobe, Nagoya,… toutes les grandes villes japonaises situées à leur portée ont en effet déjà été "traitées", et même "traitées" à plusieurs reprises, à la bombe incendiaire, ou, comme Kyoto ou Hiroshima, rayées de la liste des objectifs pour des raisons que personne ne s’explique, ce qui ne laisse donc comme perspective que de s’en prendre maintenant à de petites villes sans réelle valeur, à des complexes industriels qui ne fabriquent quasiment plus rien, ou alors à des raffineries qui n’ont plus la moindre goutte de pétrole à raffiner !
Mais comme on ne sait rien faire d’autre, et qu’il faut bien utiliser les armes dont on dispose, on continue donc de bombarder : en août, 66 villes japonaises auront ainsi été rasées à des degrés divers, faisant au moins 300 000 morts, 400 000 blessés, et 9 000 000 de sans-abri.
Pourtant, qu’ils soient ou non navigants, chacun se rend bien compte que, contre toute attente, les bombardements ne précipitent nullement la fin de la guerre, que des combats aussi acharnés que meurtriers continuent de se dérouler au sol, et que les dirigeants japonais ne manifestent aucun empressement pour accepter la "Capitulation sans condition" qu’on exige d’eux…
Et alors qu’eux aussi sont de plus en plus nombreux à rôder - et à rôder en toute impunité ! - dans le ciel japonais, les B-29 doivent à présent affronter un problème analogue : où trouver des villes qui n’ont pas encore été réduites en cendres !
Tokyo, Osaka, Kobe, Nagoya,… toutes les grandes villes japonaises situées à leur portée ont en effet déjà été "traitées", et même "traitées" à plusieurs reprises, à la bombe incendiaire, ou, comme Kyoto ou Hiroshima, rayées de la liste des objectifs pour des raisons que personne ne s’explique, ce qui ne laisse donc comme perspective que de s’en prendre maintenant à de petites villes sans réelle valeur, à des complexes industriels qui ne fabriquent quasiment plus rien, ou alors à des raffineries qui n’ont plus la moindre goutte de pétrole à raffiner !
Mais comme on ne sait rien faire d’autre, et qu’il faut bien utiliser les armes dont on dispose, on continue donc de bombarder : en août, 66 villes japonaises auront ainsi été rasées à des degrés divers, faisant au moins 300 000 morts, 400 000 blessés, et 9 000 000 de sans-abri.
Pourtant, qu’ils soient ou non navigants, chacun se rend bien compte que, contre toute attente, les bombardements ne précipitent nullement la fin de la guerre, que des combats aussi acharnés que meurtriers continuent de se dérouler au sol, et que les dirigeants japonais ne manifestent aucun empressement pour accepter la "Capitulation sans condition" qu’on exige d’eux…
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