… aux États-Unis, chacun de ces raids, qu’il faut bien appeler de terreur, est favorablement accueilli par la Presse et l’opinion publique : après des mois et des mois de déconvenues, les B-29 semblent enfin justifier le coût astronomique de leur conception, de leur construction et de leur déploiement.
Et cette satisfaction se répercute naturellement sur le moral des équipages qui, jour après jour, continuent d'embarquer dans ces mastodontes pour un vol d’une quinzaine d’heures.
Les risques, et les accidents, n’ont certes pas disparus, mais au moins paraissent-ils à présent justifiés par les résultats obtenus.
Au demeurant, le fait d’abandonner le bombardement à haute altitude a manifestement eu un impact favorable sur la fiabilité des appareils, et en particulier de leurs moteurs, désormais beaucoup moins sollicités, tandis que la menace de la chasse japonaise s’est pour ainsi dire évanouie, tant les pilotes nippons brillent par leur absence ou, lorsqu’ils se manifestent, ne semblent pas savoir comment s’y prendre pour abattre un pareil monstre, sauf peut-être, et à plusieurs occasions, en se précipitant contre lui avec leur propre avion !
Ironiquement, les chasseurs d’escorte P-51, pourtant réclamés à corps et à cris pendant des mois par les équipages des bombardiers, et qui ont commencé à faire leur apparition après la conquête d’Iwo-Jima - nous y reviendrons - n’apportent pas grand chose,… vu la quasi-absence d’avions japonais dans le Ciel !
LeMay avait raison : à condition d’être employés "à la britannique", les B-29 peuvent obtenir au-dessus du Japon des résultats qui surclassent de loin ceux des Halifax et autres Lancaster en Europe, et ce à un coût humain et matériel infiniment moindre, vu l’état des défenses japonaises qui, loin de se renforcer, ne font au contraire que s’affaiblir au fil des semaines, au point de bientôt autoriser les bombardements à basse altitude même en plein jour !
Pourtant, une nouvelle menace pèse désormais sur les B-29…
… le manque de cibles
Et cette satisfaction se répercute naturellement sur le moral des équipages qui, jour après jour, continuent d'embarquer dans ces mastodontes pour un vol d’une quinzaine d’heures.
Les risques, et les accidents, n’ont certes pas disparus, mais au moins paraissent-ils à présent justifiés par les résultats obtenus.
Au demeurant, le fait d’abandonner le bombardement à haute altitude a manifestement eu un impact favorable sur la fiabilité des appareils, et en particulier de leurs moteurs, désormais beaucoup moins sollicités, tandis que la menace de la chasse japonaise s’est pour ainsi dire évanouie, tant les pilotes nippons brillent par leur absence ou, lorsqu’ils se manifestent, ne semblent pas savoir comment s’y prendre pour abattre un pareil monstre, sauf peut-être, et à plusieurs occasions, en se précipitant contre lui avec leur propre avion !
Ironiquement, les chasseurs d’escorte P-51, pourtant réclamés à corps et à cris pendant des mois par les équipages des bombardiers, et qui ont commencé à faire leur apparition après la conquête d’Iwo-Jima - nous y reviendrons - n’apportent pas grand chose,… vu la quasi-absence d’avions japonais dans le Ciel !
LeMay avait raison : à condition d’être employés "à la britannique", les B-29 peuvent obtenir au-dessus du Japon des résultats qui surclassent de loin ceux des Halifax et autres Lancaster en Europe, et ce à un coût humain et matériel infiniment moindre, vu l’état des défenses japonaises qui, loin de se renforcer, ne font au contraire que s’affaiblir au fil des semaines, au point de bientôt autoriser les bombardements à basse altitude même en plein jour !
Pourtant, une nouvelle menace pèse désormais sur les B-29…
… le manque de cibles
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