"On va les bombarder et les brûler jusqu’à ce qu’ils capitulent !" (Curtis LeMay) |
… "Je veux vous témoigner, à vous et à votre personnel, toute mon admiration pour votre magnifique travail", écrit Arnold à LeMay quelques jours plus tard. "Vos récentes missions incendiaires ont été brillamment planifiées et exécutées" (1)
Et de fait, les résultats du raid sur Tokyo du 9 au 10 mars sont pour le moins spectaculaires ! 30 km2 de la ville ont en effet été proprement engloutis par une gigantesque tempête de feu qui a également provoqué la mort de quelque 100 000 personnes, carbonisées, asphyxiées, ou alors ébouillantées dans les canaux où ils avaient espéré trouver le salut !
"On va les bombarder et les brûler jusqu’à ce qu’ils capitulent !", avait déclaré LeMay, et comme les Japonais, malgré cette incandescente démonstration, ne manifestent aucune intention de s’exécuter, on va donc… les bombarder et les re-bombarder à nouveau !
Dans la nuit du 24 au 25 mai, 520 B-29 déversent 3 600 tonnes de bombes incendiaires supplémentaires sur la capitale japonaise, avant que 502 autres n’en fassent de même dans la nuit du 25 au 26 !
A cette date, LeMay lui-même estime que plus de la moitié de Tokyo a été entièrement détruite et qu’il est donc temps de passer à autre chose, ou plus exactement à d’autres villes japonaises, comme Nagoya (12 mars), Osaka (14 mars) et Kobe (18 mars)
Mais à la surprise des équipages de B-29, certaines villes à priori cibles évidentes se retrouvent pourtant mystérieusement rayées non pas de la carte, mais bien de la liste des objectifs à bombarder
C’est en particulier le cas de Kyoto, ancienne capitale de l’Empire, dont on apprendra plus tard qu’elle a été sauvée par l’intervention personnelle d’Henry Stimson, Secrétaire à la Guerre, soucieux d’épargner… le patrimoine architectural de cette ville où il avait jadis passé sa lune de miel (!)
Mais c’est aussi le cas d’Hiroshima et de Nagasaki, que l’on s’est réservé pour plus tard,… et pour un autre test
(1) Hastings, op cit
Et de fait, les résultats du raid sur Tokyo du 9 au 10 mars sont pour le moins spectaculaires ! 30 km2 de la ville ont en effet été proprement engloutis par une gigantesque tempête de feu qui a également provoqué la mort de quelque 100 000 personnes, carbonisées, asphyxiées, ou alors ébouillantées dans les canaux où ils avaient espéré trouver le salut !
"On va les bombarder et les brûler jusqu’à ce qu’ils capitulent !", avait déclaré LeMay, et comme les Japonais, malgré cette incandescente démonstration, ne manifestent aucune intention de s’exécuter, on va donc… les bombarder et les re-bombarder à nouveau !
Dans la nuit du 24 au 25 mai, 520 B-29 déversent 3 600 tonnes de bombes incendiaires supplémentaires sur la capitale japonaise, avant que 502 autres n’en fassent de même dans la nuit du 25 au 26 !
A cette date, LeMay lui-même estime que plus de la moitié de Tokyo a été entièrement détruite et qu’il est donc temps de passer à autre chose, ou plus exactement à d’autres villes japonaises, comme Nagoya (12 mars), Osaka (14 mars) et Kobe (18 mars)
Mais à la surprise des équipages de B-29, certaines villes à priori cibles évidentes se retrouvent pourtant mystérieusement rayées non pas de la carte, mais bien de la liste des objectifs à bombarder
C’est en particulier le cas de Kyoto, ancienne capitale de l’Empire, dont on apprendra plus tard qu’elle a été sauvée par l’intervention personnelle d’Henry Stimson, Secrétaire à la Guerre, soucieux d’épargner… le patrimoine architectural de cette ville où il avait jadis passé sa lune de miel (!)
Mais c’est aussi le cas d’Hiroshima et de Nagasaki, que l’on s’est réservé pour plus tard,… et pour un autre test
(1) Hastings, op cit
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