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| Le bombardement incendiaire, ou comment rentabiliser le potentiel du B-29... |
… Tokyo, 10 mars 1945, 01h00
Et pour LeMay le meilleur "test", c’est évidemment Tokyo, capitale de ce Japon depuis longtemps honni, que plus de 300 B-29 doivent bombarder dans la nuit du 9 au 10 mars 1945
"Il y a eu énormément de mécontents quand ils ont annoncé que nous allions devoir frapper Tokyo, la nuit, individuellement, et à une altitude de moins de 10 000 pieds, écrivit le pilote Robert Ramer. Nous pensions qu’ils étaient devenus fous"
Les décollages s’échelonnèrent de 17h36 à 19h40. En conséquence, les derniers équipages aperçurent les flammes bien avant d’arriver au-dessus de la ville.
(…) Toute la ville de Tokyo s’étendait devant nous d’une extrémité d’aile à l’autre, embrasée dans un seul et énorme incendie avec néanmoins des fontaines de flammes qui dégringolaient encore des B-29. La fumée noire ondulait à plusieurs milliers de pieds, provoquant de puissants courants thermiques qui secouaient sévèrement nos appareils, emportant avec eux l’horrible odeur de la chair carbonisée"
Même si les Japonais affirmèrent avoir lancé 312 intercepteurs monomoteurs et 105 bimoteurs, seule une quarantaine d’équipages américains rapporta avoir vaguement aperçu un avion ennemi.
Le bombardement débuta à 01h00 et se poursuivit pendant trois heures, déversant 496 000 engins incendiaires sur la ville (1)
(…) Seuls 12 bombardiers furent perdus, la plupart en raison des turbulences au-dessus de la ville en flammes; 42 furent endommagés par la DCA, et 2 autres s’écrasèrent à l’atterrissage » (2)
(1) conçue par la Standard Oil, la M-69 est une bombe au napalm de 2,7 kg chargée à raison de 38 exemplaires dans un container s’ouvrant à une altitude de 2 000 pieds seulement.
(2) Hastings, op cit
Et pour LeMay le meilleur "test", c’est évidemment Tokyo, capitale de ce Japon depuis longtemps honni, que plus de 300 B-29 doivent bombarder dans la nuit du 9 au 10 mars 1945
"Il y a eu énormément de mécontents quand ils ont annoncé que nous allions devoir frapper Tokyo, la nuit, individuellement, et à une altitude de moins de 10 000 pieds, écrivit le pilote Robert Ramer. Nous pensions qu’ils étaient devenus fous"
Les décollages s’échelonnèrent de 17h36 à 19h40. En conséquence, les derniers équipages aperçurent les flammes bien avant d’arriver au-dessus de la ville.
(…) Toute la ville de Tokyo s’étendait devant nous d’une extrémité d’aile à l’autre, embrasée dans un seul et énorme incendie avec néanmoins des fontaines de flammes qui dégringolaient encore des B-29. La fumée noire ondulait à plusieurs milliers de pieds, provoquant de puissants courants thermiques qui secouaient sévèrement nos appareils, emportant avec eux l’horrible odeur de la chair carbonisée"
Même si les Japonais affirmèrent avoir lancé 312 intercepteurs monomoteurs et 105 bimoteurs, seule une quarantaine d’équipages américains rapporta avoir vaguement aperçu un avion ennemi.
Le bombardement débuta à 01h00 et se poursuivit pendant trois heures, déversant 496 000 engins incendiaires sur la ville (1)
(…) Seuls 12 bombardiers furent perdus, la plupart en raison des turbulences au-dessus de la ville en flammes; 42 furent endommagés par la DCA, et 2 autres s’écrasèrent à l’atterrissage » (2)
(1) conçue par la Standard Oil, la M-69 est une bombe au napalm de 2,7 kg chargée à raison de 38 exemplaires dans un container s’ouvrant à une altitude de 2 000 pieds seulement.
(2) Hastings, op cit
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