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| Le Ki-21 : les Japonais n'avaient jamais pensé avoir à construire, ou affronter, plus gros |
… isolés sur leur île, et ne craignant de toute manière aucune puissance industrielle à proximité immédiate de leurs côtes, les responsables japonais n’avaient non plus jamais ressenti le moindre besoin de se doter de véritables bombardiers lourds à long rayon d'action,… ni celui de se prémunir contre ceux d’un éventuel adversaire.
A l’instar de l’Allié allemand, ils avaient plutôt consacré tous leurs efforts et leur argent à la construction de petits bimoteurs moyens, comme le Mitsubishi Ki-21, jugés plus polyvalents et surtout plus aptes à épauler les armées dans leur progression, et, en conséquence jamais envisagé la possibilité d’avoir un jour à affronter d’autres appareils que ceux-là !
Mais lorsque l'avancée inexorable des Américains avait fini par placer le Japon à portée des bombardiers B-29, ces mêmes responsables s’étaient soudainement retrouvés au dépourvu.
"Dans ce domaine, le Japon paya durement l'imprévoyance générale tant des autorités trop confiantes que des constructeurs trop peu concernés par les problèmes de sécurité. Les grands centres industriels connus des Américains constituèrent de véritables invitations au bombardement
(...) Une fois de plus, la prise de conscience fut trop tardive. Les déplacements d'usines furent entrepris dans la plus grande précipitation, sous les bombes. En 1945, il résulta de ce chaos une chute sensible de la production" (1)
(1) ibid
A l’instar de l’Allié allemand, ils avaient plutôt consacré tous leurs efforts et leur argent à la construction de petits bimoteurs moyens, comme le Mitsubishi Ki-21, jugés plus polyvalents et surtout plus aptes à épauler les armées dans leur progression, et, en conséquence jamais envisagé la possibilité d’avoir un jour à affronter d’autres appareils que ceux-là !
Mais lorsque l'avancée inexorable des Américains avait fini par placer le Japon à portée des bombardiers B-29, ces mêmes responsables s’étaient soudainement retrouvés au dépourvu.
"Dans ce domaine, le Japon paya durement l'imprévoyance générale tant des autorités trop confiantes que des constructeurs trop peu concernés par les problèmes de sécurité. Les grands centres industriels connus des Américains constituèrent de véritables invitations au bombardement
(...) Une fois de plus, la prise de conscience fut trop tardive. Les déplacements d'usines furent entrepris dans la plus grande précipitation, sous les bombes. En 1945, il résulta de ce chaos une chute sensible de la production" (1)
(1) ibid
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