B-29 survolant le Mont Fuji : un point de repère immanquable |
… et LeMay a d’autant plus de raisons d’y croire que la situation militaire du Japon que survolent les B-29 est en réalité infiniment pire que celle de l’Allemagne nazie où évoluent les Lancaster britanniques !
Non contents d’habiter dans des maisons bâties en dur, les citoyens allemands disposent en effet de nombreux abris collectifs, de services de secours bien organisés et, au moins jusqu’à la fin de 1943, d'une défense antiaérienne terriblement efficace.
Rien de tel Japon, où les abris sont quasi-inexistants, de même que les caves des maisons, par ailleurs presque exclusivement construites en bois, donc beaucoup plus inflammables.
Les radars japonais - quand ils existent (!) - sont extrêmement primitifs, la DCA aux abonnés quasi absents, de même que la communications et la coordination, et les avions d’interception le plus souvent cloués au sol par le manque d’essence !
Il faut dire que rien n'a été prévu pour affronter une guerre longue, et que les industriels japonais sont depuis longtemps confrontés à une demande d’armements et d’équipements qu’ils ne sont tout simplement pas en mesure de fabriquer.
"Bien avant la guerre, les usines avaient été aménagées dans des zones fortement urbanisées, ce qui rendit difficile leur extension et accrut le recours à la sous-traitance de petits artisans locaux : de petits ateliers familiaux, voire les innombrables petites échoppes, ne pouvaient concilier quantité et qualité
(...) Des dizaines de milliers de pièces demandées d'urgence durent être détruites parce que totalement impropres à l'usage, ou durent être renvoyées pour complément d'usinage, d'où de sérieux ralentissements de production" (1)
(1) Le Fana de l'Aviation, Hors Série no 3, page 88
Non contents d’habiter dans des maisons bâties en dur, les citoyens allemands disposent en effet de nombreux abris collectifs, de services de secours bien organisés et, au moins jusqu’à la fin de 1943, d'une défense antiaérienne terriblement efficace.
Rien de tel Japon, où les abris sont quasi-inexistants, de même que les caves des maisons, par ailleurs presque exclusivement construites en bois, donc beaucoup plus inflammables.
Les radars japonais - quand ils existent (!) - sont extrêmement primitifs, la DCA aux abonnés quasi absents, de même que la communications et la coordination, et les avions d’interception le plus souvent cloués au sol par le manque d’essence !
Il faut dire que rien n'a été prévu pour affronter une guerre longue, et que les industriels japonais sont depuis longtemps confrontés à une demande d’armements et d’équipements qu’ils ne sont tout simplement pas en mesure de fabriquer.
"Bien avant la guerre, les usines avaient été aménagées dans des zones fortement urbanisées, ce qui rendit difficile leur extension et accrut le recours à la sous-traitance de petits artisans locaux : de petits ateliers familiaux, voire les innombrables petites échoppes, ne pouvaient concilier quantité et qualité
(...) Des dizaines de milliers de pièces demandées d'urgence durent être détruites parce que totalement impropres à l'usage, ou durent être renvoyées pour complément d'usinage, d'où de sérieux ralentissements de production" (1)
(1) Le Fana de l'Aviation, Hors Série no 3, page 88
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