Une des casemates latérales de Fort Drum. Notez les cratères d'obus |
… et de fait, en 1942, les multiples attaques japonaises se sont avérées sans effet : les plus gros obus de marine et les plus lourdes bombes d’avions ont certes détruit les superstructures mais n’ont même pas écorné le béton de l’ouvrage !
Lorsque le général Wainwright a capitulé à Corregidor, le 6 mai 1942, les quelque 200 défenseurs de l’imprenable Fort Drum se sont alors rendus aux Japonais non sans avoir pris soin, comme leurs camarades de Corregidor, de détruire toutes les installations, et en particulier les tubes des quatre canons de 356mm, ne laissant ainsi à leurs vainqueurs qu’une simple coquille vide
Et comme à Corregidor, le manque de moyens, et pendant longtemps de nécessité, a ensuite empêché toute véritable remise en état, en sorte qu'en avril 1945, les quelques 70 marins japonais présents sur le rocher ne disposent guère que de quelques mitrailleuses ou canons légers pour affronter l'armada que les Américains se préparent à lancer contre eux.
A vrai dire, cette ultime présence nippone en Baie de Manille relève surtout du symbole, un symbole que les défenseurs japonais, sans illusion sur l'issue finale, entendent néanmoins entretenir le plus longtemps possible, et un symbole que les Américains, a contrario, veulent effacer le plus vite possible !
Début avril, un vedette lance-torpilles venue en reconnaissance s'est faite canarder par la garnison. L'affaire a fait trois morts, prouvé - s'il en était encore besoin - la volonté des Japonais de demeurer sur place, et renforcé - si cela était encore nécessaire - celle des Américains de les en déloger.
Reste néanmoins à trouver la manière, et surtout une manière qui ne mettrait aucune vie américaine en péril...
Lorsque le général Wainwright a capitulé à Corregidor, le 6 mai 1942, les quelque 200 défenseurs de l’imprenable Fort Drum se sont alors rendus aux Japonais non sans avoir pris soin, comme leurs camarades de Corregidor, de détruire toutes les installations, et en particulier les tubes des quatre canons de 356mm, ne laissant ainsi à leurs vainqueurs qu’une simple coquille vide
Et comme à Corregidor, le manque de moyens, et pendant longtemps de nécessité, a ensuite empêché toute véritable remise en état, en sorte qu'en avril 1945, les quelques 70 marins japonais présents sur le rocher ne disposent guère que de quelques mitrailleuses ou canons légers pour affronter l'armada que les Américains se préparent à lancer contre eux.
A vrai dire, cette ultime présence nippone en Baie de Manille relève surtout du symbole, un symbole que les défenseurs japonais, sans illusion sur l'issue finale, entendent néanmoins entretenir le plus longtemps possible, et un symbole que les Américains, a contrario, veulent effacer le plus vite possible !
Début avril, un vedette lance-torpilles venue en reconnaissance s'est faite canarder par la garnison. L'affaire a fait trois morts, prouvé - s'il en était encore besoin - la volonté des Japonais de demeurer sur place, et renforcé - si cela était encore nécessaire - celle des Américains de les en déloger.
Reste néanmoins à trouver la manière, et surtout une manière qui ne mettrait aucune vie américaine en péril...
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