 |
| Char léger japonais, au fond du Lagon de Truk, avec le cargo sur lequel il se trouvait |
… or les Américains, décidément fort désobligeants, ont plutôt l’intention d’annihiler cette Flotte combinée japonaise directement en son mouillage de Truk, c-à-d de lui appliquer… la recette de ces même Japonais contre leur propre flotte à Pearl Harbour !
Fidèles à leur tactique de ne s’engager qu’en situation de supériorité humaine et matérielle absolue, les Américains, en la personne de l’amiral Raymond Spruance, commandant de la Cinquième Flotte américaine, ont confié au vice-amiral Marc Mitscher des moyens impressionnants, qui comprennent pas moins de cinq porte-avions lourds et quatre porte-avions légers, capables de mettre en œuvre plus de 500 appareils de combat, ainsi que sept cuirassés et une dizaine de croiseurs, soit… bien plus que ce que les Japonais sont susceptibles d’abriter dans le lagon !
Et c’est d’autant plus vrai que les Japonais de Truk, alertés par l’irruption de plus en plus fréquente d’avions de reconnaissance ennemis dans leur zone, et bien conscients d’être, après les Gilbert et les Marshall, les prochains sur la liste, ont prudemment décidé de vider les lieux, et de replier sur les îles Palaos, et bientôt sur Bornéo, l’essentiel de leur flotte, toujours dans le but de la préserver en prévision du "Grand Combat Naval" auquel ils ne cessent de rêver.
Dit autrement, avant-même de débuter, l’Opération Hailstone est dores et déjà condamnée à rater l’essentiel de sa cible !
Qu’importe : faute de cuirassés et de porte-avions ennemis à se mettre sous la dent, les aviateurs américains sont tout de même assurés de rencontrer suffisamment de croiseurs, de destroyers et, peut-être plus important encore, de cargos, et pour faire ainsi du Lagon de Truk un des plus importants cimetière de navires au monde…
Fidèles à leur tactique de ne s’engager qu’en situation de supériorité humaine et matérielle absolue, les Américains, en la personne de l’amiral Raymond Spruance, commandant de la Cinquième Flotte américaine, ont confié au vice-amiral Marc Mitscher des moyens impressionnants, qui comprennent pas moins de cinq porte-avions lourds et quatre porte-avions légers, capables de mettre en œuvre plus de 500 appareils de combat, ainsi que sept cuirassés et une dizaine de croiseurs, soit… bien plus que ce que les Japonais sont susceptibles d’abriter dans le lagon !
Et c’est d’autant plus vrai que les Japonais de Truk, alertés par l’irruption de plus en plus fréquente d’avions de reconnaissance ennemis dans leur zone, et bien conscients d’être, après les Gilbert et les Marshall, les prochains sur la liste, ont prudemment décidé de vider les lieux, et de replier sur les îles Palaos, et bientôt sur Bornéo, l’essentiel de leur flotte, toujours dans le but de la préserver en prévision du "Grand Combat Naval" auquel ils ne cessent de rêver.
Dit autrement, avant-même de débuter, l’Opération Hailstone est dores et déjà condamnée à rater l’essentiel de sa cible !
Qu’importe : faute de cuirassés et de porte-avions ennemis à se mettre sous la dent, les aviateurs américains sont tout de même assurés de rencontrer suffisamment de croiseurs, de destroyers et, peut-être plus important encore, de cargos, et pour faire ainsi du Lagon de Truk un des plus importants cimetière de navires au monde…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire