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| Le Lagon de Truk : le parfait mouillage pour la flotte impériale japonaise |
… à plus de 1 700 km de l’atoll de Kwajalein et des îles Marshall, on trouve celui de Truk dans les îles Caroline, elles aussi conquises quasiment sans combat par les Japonais au déclenchement de la 1ère G.M., puis officiellement attribuées au Japon par la Société Des Nations au lendemain de celle-ci.
Au sein des Caroline, Truk revêt une importance particulière puisque son lagon de 80 km par 50, protégé par une ceinture de récifs de plus de 220 km, en a très vite fait la principale base navale japonaise de tout le Pacifique Sud.
Pour la protéger - déjà - d’une éventuelle attaque américaine, les Japonais y ont bâti, dès le début des années 1920, un formidable réseau de routes et de fortifications, avec bunkers, champs de mines, artillerie côtière, réserves souterraines de vivres et de munitions, mais aussi pistes d’atterrissage, installations pour avions, hydravions, vedettes lance-torpilles et sous-marins et, bien entendu, logements et facilités pour une énorme garnison de soldats, de marins et d’aviateurs qui, depuis le début de la guerre, avoisine les 50 000 hommes !
Depuis le début de la guerre, justement, c’est dans le lagon de Truk que la Flotte combinée japonaise, et en particulier ses monstrueux super-cuirassés Yamato et Musashi, a passé le plus clair de son temps… à rouiller paisiblement au mouillage !
Car voilà bien le premier paradoxe de cette orgueilleuse marine impériale qui, avec les Yamato et Musashi, dispose sinon des plus puissants, du moins des plus gros navires de guerre du monde,… mais qui n’ose pas les envoyer au combat tant ceux-ci s’avèrent vulnérables aux bombes d’avions et aux torpilles de sous-marins…
Au sein des Caroline, Truk revêt une importance particulière puisque son lagon de 80 km par 50, protégé par une ceinture de récifs de plus de 220 km, en a très vite fait la principale base navale japonaise de tout le Pacifique Sud.
Pour la protéger - déjà - d’une éventuelle attaque américaine, les Japonais y ont bâti, dès le début des années 1920, un formidable réseau de routes et de fortifications, avec bunkers, champs de mines, artillerie côtière, réserves souterraines de vivres et de munitions, mais aussi pistes d’atterrissage, installations pour avions, hydravions, vedettes lance-torpilles et sous-marins et, bien entendu, logements et facilités pour une énorme garnison de soldats, de marins et d’aviateurs qui, depuis le début de la guerre, avoisine les 50 000 hommes !
Depuis le début de la guerre, justement, c’est dans le lagon de Truk que la Flotte combinée japonaise, et en particulier ses monstrueux super-cuirassés Yamato et Musashi, a passé le plus clair de son temps… à rouiller paisiblement au mouillage !
Car voilà bien le premier paradoxe de cette orgueilleuse marine impériale qui, avec les Yamato et Musashi, dispose sinon des plus puissants, du moins des plus gros navires de guerre du monde,… mais qui n’ose pas les envoyer au combat tant ceux-ci s’avèrent vulnérables aux bombes d’avions et aux torpilles de sous-marins…
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