| Marines américains et un des rares prisonniers japonais. Roi-Namur, 2 février 1944 |
… par comparaison, les pertes américaines sont quasiment insignifiantes puisque limitées à environ 400 hommes, soit un kill-ratio ô combien favorable de plus de vingt contre un (!), qui aurait pu être meilleur encore si, sur Roi-Namur, un groupe de Marines, avisant un des rares bunkers japonais de l’île, n’avait eu l’idée, conformément à une tradition là encore bien établie, de balancer directement des charges de démolition par une des embrasures, provoquant non pas la mort de redoutables soldats japonais mais bien l’explosion apocalyptique du dit bunker (1), en réalité bourré d’explosifs !
En dépit de ce fâcheux incident, la Bataille de Kwajalein n’en constitue pas moins une éclatante victoire américaine, qui va d’ailleurs aussitôt pousser Nimitz à avancer de plusieurs semaines la conquête du reste des Marshall : Ebeye est conquise le 4 février, Engebi le 19, Eniwetok le 21, le tout, là encore, au prix de pertes fort réduites.
Fin février, l’intégralité des quelque 3 000 îles des Marshall est sinon conquise, du moins définitivement isolée, sans le moindre espoir pour les garnisons japonaises encore présentes sur place de recevoir le moindre renfort depuis la métropole.
Conformément là encore à la tradition, plusieurs de ces îles, à commencer par Roi-Namur, vont à présent pouvoir servir de porte-avions et ainsi permettre à l’Aviation américaine de porter une fois de plus le fer quelques centaines de km en avant…
(1) en réalité, des cônes de torpilles. Cette explosion coûta la vie à une vingtaine d’hommes du Marines Corp
En dépit de ce fâcheux incident, la Bataille de Kwajalein n’en constitue pas moins une éclatante victoire américaine, qui va d’ailleurs aussitôt pousser Nimitz à avancer de plusieurs semaines la conquête du reste des Marshall : Ebeye est conquise le 4 février, Engebi le 19, Eniwetok le 21, le tout, là encore, au prix de pertes fort réduites.
Fin février, l’intégralité des quelque 3 000 îles des Marshall est sinon conquise, du moins définitivement isolée, sans le moindre espoir pour les garnisons japonaises encore présentes sur place de recevoir le moindre renfort depuis la métropole.
Conformément là encore à la tradition, plusieurs de ces îles, à commencer par Roi-Namur, vont à présent pouvoir servir de porte-avions et ainsi permettre à l’Aviation américaine de porter une fois de plus le fer quelques centaines de km en avant…
(1) en réalité, des cônes de torpilles. Cette explosion coûta la vie à une vingtaine d’hommes du Marines Corp
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