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| Tchang, Stilwell... et l'indispensable Song Meiling pour les empêcher de s'entretuer |
… en Asie du Sud-Est, les Britanniques - ou devrait-on plutôt dire les Indiens - disposent d’effectifs certes impressionnants sur le papier, mais, et c'est bien là le problème, presque entièrement dépendants de la manne logistique américaine.
Car bien plus qu’en Europe, ce sont en effet les Américains qui, sur ce théâtre d’opérations, fournissent l’essentiel du carburant, de l’essence, des munitions, des avions de chasse, de bombardement et de transport, mais aussi des véhicules, des tanks, des navires, des pièces de rechange, du ravitaillement, et en fait de tout ce dont le South East Asia Command, et en particulier le 11ème Groupe d’Armées du général George Giffard, a désespérément besoin pour combattre les Japonais.
Or les Américains - et qui les en blâmerait - privilégient naturellement leurs propres objectifs stratégiques et leurs propres forces armées, celles de MacArthur et de Nimitz bien sûr, mais aussi, quoi qu’à une moins grande échelle, celles que déploie le très acariâtre général Joseph Stilwell en Chine.
Car bien plus qu’en Europe, ce sont en effet les Américains qui, sur ce théâtre d’opérations, fournissent l’essentiel du carburant, de l’essence, des munitions, des avions de chasse, de bombardement et de transport, mais aussi des véhicules, des tanks, des navires, des pièces de rechange, du ravitaillement, et en fait de tout ce dont le South East Asia Command, et en particulier le 11ème Groupe d’Armées du général George Giffard, a désespérément besoin pour combattre les Japonais.
Or les Américains - et qui les en blâmerait - privilégient naturellement leurs propres objectifs stratégiques et leurs propres forces armées, celles de MacArthur et de Nimitz bien sûr, mais aussi, quoi qu’à une moins grande échelle, celles que déploie le très acariâtre général Joseph Stilwell en Chine.
A ces problèmes logistiques s'ajoutent les inévitables querelles de nationalités, d'agendas cachés - nous y reviendrons - mais aussi, il faut bien le dire, d'ego, car, Stilwell - et ce n’est un secret pour personne - déteste au moins autant Giffard qu’il méprise Tchang Kaï-chek… dont il est pourtant le chef d'État-major et pour le compte duquel il est tout de même supposé mener la guerre en Chine (!), et en vérité, il faut bien tout le flegme de Mountbatten, mais aussi le tact et l’intelligence de Song Meiling, épouse de Tchang, pour convaincre les trois hommes de collaborer a minima plutôt de chercher à s’entretuer !
Ambiance…
1 commentaire:
Bonjour! bravo pour le blog...Le général joseph Stilwell avait son franc parler et ne mâchait pas ses mots : Devant les journalistes américains il s'était épanché en tenant des propos sans filtre : "l'ennui en Chine c'est que nous sommes alliés à un fils de pute (son-of-a-bitch) de paysan illéttré et superstitieux" ....ce qui lui avait valu dans l'armée américaine le surnom de Vinegar Joe (Jojo Vinaigre)...et pour ce qui est des surnoms...il parlait de Tchang Kaï Chek en le surnommant "rattlesnake" (serpent à sonettes) ou "peanut" (cacahuète)...Stilwell ou les antipodes de la diplomatie de la tasse de thé.
Pendant ce temps là l'histoire était en (longue )marche dans les coins reculés de la chine du Nord où Mao Tsé Toung entamait son ascension contrariée vers le pouvoir.
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