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| La Birmanie : une guerre oubliée par les Britanniques eux-mêmes... |
… la Capitulation japonaise, par ailleurs signée sur le pont du cuirassé américain Missouri, marque la défaite du Japon contre les États-Unis : c’est une assertion évidente, qui existe depuis toujours, et que personne - contrairement à la Capitulation de l’Allemagne - n’a jamais cherché à remettre en cause
Nonobstant, les Britanniques et leurs dominions ont mobilisé bien plus d’hommes contre le Japon que ne l’ont fait les Américains ! En ajoutant aux 400 000 Britanniques en poste en Extrême-Orient, les quelque 2 000 000 de soldats de l’Armée des Indes, et les quelques centaines de milliers d’Australiens et de Néo-Zélandais, on arrive en effet à un total près de trois fois supérieur aux 1 250 000 Américains engagés en Asie et dans le Pacifique
Mais alors comment se fait-il que la contribution de ces hommes n’ait quasiment pas été retenue par cette Histoire qui est pourtant toujours celle des vainqueurs ?
Trois éléments au moins peuvent l’expliquer,... à commencer bien sûr par la priorité absolue accordée par le gouvernement britannique, et par les citoyens britanniques eux-mêmes , à la lutte contre l’Allemagne nazie, autrement dit à la guerre en Europe.
"Loin des yeux, loin du coeur"… et surtout des moyens pour combattre ! En 1942, cette priorité jamais démentie pour l’Europe avait d'ailleurs fini par drainer les meilleurs éléments et la quasi-totalité des ressources disponibles, avec pour conséquence d’entraîner une diminution dramatique de l’efficacité réelle des garnisons stationnées à Hong-Kong, à Singapour, en Malaisie ou encore en Birmanie, lesquelles s’étaient littéralement effondrées comme autant de châteaux de cartes face à des soldats japonais qui, pourtant, n’avaient rien de surhommes invincibles, et avaient du reste presque toujours combattu en infériorité numérique !
Nonobstant, les Britanniques et leurs dominions ont mobilisé bien plus d’hommes contre le Japon que ne l’ont fait les Américains ! En ajoutant aux 400 000 Britanniques en poste en Extrême-Orient, les quelque 2 000 000 de soldats de l’Armée des Indes, et les quelques centaines de milliers d’Australiens et de Néo-Zélandais, on arrive en effet à un total près de trois fois supérieur aux 1 250 000 Américains engagés en Asie et dans le Pacifique
Mais alors comment se fait-il que la contribution de ces hommes n’ait quasiment pas été retenue par cette Histoire qui est pourtant toujours celle des vainqueurs ?
Trois éléments au moins peuvent l’expliquer,... à commencer bien sûr par la priorité absolue accordée par le gouvernement britannique, et par les citoyens britanniques eux-mêmes , à la lutte contre l’Allemagne nazie, autrement dit à la guerre en Europe.
"Loin des yeux, loin du coeur"… et surtout des moyens pour combattre ! En 1942, cette priorité jamais démentie pour l’Europe avait d'ailleurs fini par drainer les meilleurs éléments et la quasi-totalité des ressources disponibles, avec pour conséquence d’entraîner une diminution dramatique de l’efficacité réelle des garnisons stationnées à Hong-Kong, à Singapour, en Malaisie ou encore en Birmanie, lesquelles s’étaient littéralement effondrées comme autant de châteaux de cartes face à des soldats japonais qui, pourtant, n’avaient rien de surhommes invincibles, et avaient du reste presque toujours combattu en infériorité numérique !
1 commentaire:
Bonjour!
Très bonne analyse...mais il faut dire aussi que l'histoire étant écrite par les vainqueurs , et des vainqueurs qui possèdent avec Hollywood et les agences de publicité New-Yorkaises une machine de propagande d'une invraisemblable puissance, les américains (et leurs savants atomistes) prévalent largement sur l'Empire britannique en voie de morcellement et de paupérisation accélérée...
Les américains cherchent à imposer partout un colonialisme économique (comme ils ont si bien su le faire dans les républiques bananières d'Amérique latine) et ils poussent discrètement les anglais vers la sortie ( voir le destin du projet "tube alloys" , la bombe atomique anglaise, à partir de fin 44 les américains cessent de communiquer les infos aux anglais , et se taillent la part du lion dans la récupération scientifique (l'opération Paper-clip)des secrets scientifiques nazis..). et côté propagande l'industrie cinématographique anglaise ne fait pas le poids par rapport aux films de guerre cocardiers en technicolor moulinés par Hollywood jusqu'au début des années 50
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