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| Soldats japonais s'approchant d'un tank Stuart britannique en flammes. Birmanie, 1943 |
… faute de réelle volonté politique, et donc de moyens en suffisance, la Reconquête de la Birmanie, mais aussi celle de toute l’Asie du Sud-Est, est donc condamnée, tout comme celle de la Nouvelle-Guinée, à s’éterniser, et même à s’éterniser jusqu’à la fin de la guerre !
De toute manière, quand bien même Mountbatten et le 11ème Groupe d’Armées britannique parviendraient-ils à obtenir les moyens dont ils rêvent qu’ils resteraient tributaires de la cruelle Loi de la Géostratégie.
Car outre le fait de figurer, tout comme la Nouvelle-Guinée, parmi les pires endroits au Monde pour mener une guerre, la Birmanie, la Malaisie, l’Indonésie, ou encore Bornéo, qui relèvent tous du South East Asia Command, sont bien trop loin du Japon pour jouer un rôle décisif dans l’Invasion puis la Capitulation de celui-ci !
Quels que soient la volonté des Britanniques, et de Mountbatten, ce sont donc les Américains, les MacArthur,Nimitz et autres Halsey ou Spruance qui, au bout du compte, ceindront inévitablement leur front des lauriers de la victoire et apparaîtront aux yeux de l’Histoire comme ceux qui ont terrassé le dragon japonais
L’un dans l’autre, le mot d’ordre au sein du SEAC est donc de "tenir les lignes" plutôt que de chercher à tout prix à les étendre, autrement dit d’opter pour cette attitude plus défensive qu’offensive qu’affectionnent de longue date les Britanniques mais que détestent tant les Américains, lesquels, à défaut de pouvoir exiger de leurs alliés une grande offensive terrestre en Birmanie, s’attendent au moins à y voir davantage d’action !
Heureusement pour l’entente anglo-britannique, il existe au moins un Anglais bien résolu à en découdre au plus vite dans ce pays, fut-ce avec des moyens dérisoires…
De toute manière, quand bien même Mountbatten et le 11ème Groupe d’Armées britannique parviendraient-ils à obtenir les moyens dont ils rêvent qu’ils resteraient tributaires de la cruelle Loi de la Géostratégie.
Car outre le fait de figurer, tout comme la Nouvelle-Guinée, parmi les pires endroits au Monde pour mener une guerre, la Birmanie, la Malaisie, l’Indonésie, ou encore Bornéo, qui relèvent tous du South East Asia Command, sont bien trop loin du Japon pour jouer un rôle décisif dans l’Invasion puis la Capitulation de celui-ci !
Quels que soient la volonté des Britanniques, et de Mountbatten, ce sont donc les Américains, les MacArthur,Nimitz et autres Halsey ou Spruance qui, au bout du compte, ceindront inévitablement leur front des lauriers de la victoire et apparaîtront aux yeux de l’Histoire comme ceux qui ont terrassé le dragon japonais
L’un dans l’autre, le mot d’ordre au sein du SEAC est donc de "tenir les lignes" plutôt que de chercher à tout prix à les étendre, autrement dit d’opter pour cette attitude plus défensive qu’offensive qu’affectionnent de longue date les Britanniques mais que détestent tant les Américains, lesquels, à défaut de pouvoir exiger de leurs alliés une grande offensive terrestre en Birmanie, s’attendent au moins à y voir davantage d’action !
Heureusement pour l’entente anglo-britannique, il existe au moins un Anglais bien résolu à en découdre au plus vite dans ce pays, fut-ce avec des moyens dérisoires…

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