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| Le P-38 "Lightning", décrié en Europe pour sa piètre fiabilité, mais souverain dans le Pacifique |
... comme le remarqua un pilote japonais durant l'interminable Campagne des Salomons,"au fil des mois, nous remarquâmes que les P-38 et les Curtiss P-40 de l'USAAF évitaient de plus en plus le combat tournoyant qui les désavantageait.
(...) les pilotes de P-40 refusèrent le combat à moins de disposer de l'avantage de l'altitude qui leur permettait de plonger sur les formations de "Zéro" en faisant feu de toutes leurs mitrailleuses lourdes avant de s'enfuir à grande vitesse en poursuivant leur piqué.
Très vite également, les pilotes de P-38 (...) mirent au point une variante du "Hit and Run" qui consistait à piquer de très haut, très vite, à faire feu avec des armes lourdes, puis à remonter à toute vitesse, par une chandelle quasi-verticale que même le "Zéro" ne pouvait suivre.
Dès lors, le P-38 fut rarement pris en défaut par nos pilotes (...) cette machine, qui évoluait presque toujours à plus de 500 km/h devint alors un adversaire particulièrement dangereux pour le "Zéro" dont les commandes, à cette vitesse, perdaient leur efficacité" (1)
(...) les pilotes de P-40 refusèrent le combat à moins de disposer de l'avantage de l'altitude qui leur permettait de plonger sur les formations de "Zéro" en faisant feu de toutes leurs mitrailleuses lourdes avant de s'enfuir à grande vitesse en poursuivant leur piqué.
Très vite également, les pilotes de P-38 (...) mirent au point une variante du "Hit and Run" qui consistait à piquer de très haut, très vite, à faire feu avec des armes lourdes, puis à remonter à toute vitesse, par une chandelle quasi-verticale que même le "Zéro" ne pouvait suivre.
Dès lors, le P-38 fut rarement pris en défaut par nos pilotes (...) cette machine, qui évoluait presque toujours à plus de 500 km/h devint alors un adversaire particulièrement dangereux pour le "Zéro" dont les commandes, à cette vitesse, perdaient leur efficacité" (1)
De faucons quasi-invincibles, les aviateurs japonais et leurs appareils ne sont plus aujourd'hui qu'oiseaux pour les chats...
(1) Fana de l’Aviation, H.S. 3, page 84

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