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| Épave de "Zéro" abandonnée à Munda (Salomons), 1943 |
… comme le souligna fort justement un certain George Patton, aucun connard n'a jamais gagné la moindre guerre en mourant héroïquement pour son pays,… mais bien en faisant en sorte que ce soit le connard d'en face qui meure héroïquement pour son pays.
Et en ce début de 1943, le drame des fantassins, des marins mais aussi des aviateurs japonais est déjà ne plus rien pouvoir faire d’autre que mourir héroïquement pour leur pays !
Dépourvus de réservoirs auto-obturants et de tout blindage, mais aussi d’un armement simplement digne de ce nom (1) et dotés d’une structure aussi légère que fragile, les chasseurs japonais sont certes bien plus maniables que leurs adversaires occidentaux, mais cet avantage à été réduit à néant dès la mi-1942, lorsque les aviateurs américains, tirant profit de leur expérience - et surtout de leurs pertes (!) - des mois précédents, ont en effet renoncé à toute forme de mano à mano chevaleresque pour privilégier la formule dite du "Hit and Run", où ils ne s’engagent plus que très brièvement, et toujours avec l'avantage de l'altitude, pour n’effectuer qu’une seule passe d’armes avant de rompre immédiatement le combat.
Grâce à leurs moteurs plus puissants, par ailleurs équipés de compresseurs ou de turbo-compresseurs dont les Japonais sont tristement dépourvus, les Américains peuvent en effet monter plus haut et plus vite, puis transformer leur avantage d'altitude en vitesse, au moyen d'un piqué que le poids bien plus élevé de leurs appareils rend d'autant plus facile à exécuter.
Et les résultats n’ont pas tardé à se faire attendre….
(1) principal chasseur de l’Armée à cette époque, le Ki-43 Hayabusa ne dispose que de deux mitrailleuses de capot, à l'instar d'un Spad de 1917 ! Et si son quasi-jumeau de la Marine, le célèbre "Zéro" y ajoute deux canons de 20mm, ces armes, pâles copies de l'Oerlikon suisse à canon court, tirent à faible vitesse initiale, et ne sont alimentées qu'à raison de 60 obus seulement par canon !
Et en ce début de 1943, le drame des fantassins, des marins mais aussi des aviateurs japonais est déjà ne plus rien pouvoir faire d’autre que mourir héroïquement pour leur pays !
Dépourvus de réservoirs auto-obturants et de tout blindage, mais aussi d’un armement simplement digne de ce nom (1) et dotés d’une structure aussi légère que fragile, les chasseurs japonais sont certes bien plus maniables que leurs adversaires occidentaux, mais cet avantage à été réduit à néant dès la mi-1942, lorsque les aviateurs américains, tirant profit de leur expérience - et surtout de leurs pertes (!) - des mois précédents, ont en effet renoncé à toute forme de mano à mano chevaleresque pour privilégier la formule dite du "Hit and Run", où ils ne s’engagent plus que très brièvement, et toujours avec l'avantage de l'altitude, pour n’effectuer qu’une seule passe d’armes avant de rompre immédiatement le combat.
Grâce à leurs moteurs plus puissants, par ailleurs équipés de compresseurs ou de turbo-compresseurs dont les Japonais sont tristement dépourvus, les Américains peuvent en effet monter plus haut et plus vite, puis transformer leur avantage d'altitude en vitesse, au moyen d'un piqué que le poids bien plus élevé de leurs appareils rend d'autant plus facile à exécuter.
Et les résultats n’ont pas tardé à se faire attendre….
(1) principal chasseur de l’Armée à cette époque, le Ki-43 Hayabusa ne dispose que de deux mitrailleuses de capot, à l'instar d'un Spad de 1917 ! Et si son quasi-jumeau de la Marine, le célèbre "Zéro" y ajoute deux canons de 20mm, ces armes, pâles copies de l'Oerlikon suisse à canon court, tirent à faible vitesse initiale, et ne sont alimentées qu'à raison de 60 obus seulement par canon !

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