 |
| L'épave du porte-avions Junyo, à Sasebo, en septembre 1945. Notez-les deux sous-marin à ses côtés |
… avec la moitié de ses forces (im)mobilisées en Corée, en Chine et en Mandchourie, l’Armée impériale japonaise ne dispose donc plus que d’environ un million de fantassins pour défendre l’ensemble de ses conquêtes de 1941-1942.
Et comme la moitié de ceux-ci opèrent en Birmanie, ou se retrouvent casernés en Malaisie et en Indochine, cela ne laisse donc, en ce début de 1943, que quelque 500 000 hommes pour défendre... l’intégralité des innombrables îles et archipels que les Américains ont l’intention de reconquérir à plus ou moins brève échéance !
Et comme la moitié de ceux-ci opèrent en Birmanie, ou se retrouvent casernés en Malaisie et en Indochine, cela ne laisse donc, en ce début de 1943, que quelque 500 000 hommes pour défendre... l’intégralité des innombrables îles et archipels que les Américains ont l’intention de reconquérir à plus ou moins brève échéance !
La conscription de masse, bien sûr, n'en est encore qu'à ses débuts (2), mais pour acheminer les nouvelles recrues jusqu'aux garnisons les plus éloignées, et pour entretenir et ravitailler celles-ci, l’Armée de Terre a impérativement besoin d’un soutien sans faille de la Marine, et c'est précisément là que bât blesse.
Ayant débuté la guerre avec dix porte-avions et dix cuirassés, celle-ci a en effet perdu un premier un porte-avions en Mer de Corail, quatre autres à Midway, et finalement un dernier aux Salomons orientales, ainsi que deux cuirassés devant Guadalcanal.
Pour autant, mais seulement sur le papier, elle n’en débute pas moins l’année 1943 avec les mêmes effectifs, puisque les Junyo, Unyo, Hiyo, Chuyo, et Ryuho sont venus remplacer les défunts Akagi, Kaga, Ryujo, Soryu et Hiryu (1) et les Yamato et Musashi leurs homologues Hiei et Kirishima !
Ayant débuté la guerre avec dix porte-avions et dix cuirassés, celle-ci a en effet perdu un premier un porte-avions en Mer de Corail, quatre autres à Midway, et finalement un dernier aux Salomons orientales, ainsi que deux cuirassés devant Guadalcanal.
Pour autant, mais seulement sur le papier, elle n’en débute pas moins l’année 1943 avec les mêmes effectifs, puisque les Junyo, Unyo, Hiyo, Chuyo, et Ryuho sont venus remplacer les défunts Akagi, Kaga, Ryujo, Soryu et Hiryu (1) et les Yamato et Musashi leurs homologues Hiei et Kirishima !
(1) entré en service en janvier 1942, le porte-avions léger Shoho avait été coulé en Mer de Corail moins de quatre mois plus tard
(2) à la Capitulation, en aout 1945, près de six millions de Japonais auront été appelés sous les drapeaux
Aucun commentaire:
Publier un commentaire