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| L'Empire du Japon, début 1943 : 1/10ème de la surface du globe |
… en ce début de 1943, et malgré sa défaite à Guadalcanal, l’Empire du Japon règne encore sur un territoire de quelque 50 millions de km2.
La majeure partie de cet immense territoire est évidemment composée d’eau, mais les terres émergées, qui s’étendent des frontières nord-orientales de l’Inde et nord de la Chine aux Indes néerlandaises, aux Philippines et jusqu’à la Nouvelle-Guinée, n’en sont pas moins 30% supérieures à celles occupées au même moment par l’allié allemand (!) qui, à Stalingrad, vient lui aussi de subir un échec retentissant.
Mais contrairement au dit allié qui, par le chemin de fer ou par la route, et dans la mesure de ses moyens, peut facilement envoyer troupes et matériels à n’importe quel endroit menacé de son propre empire, le Japon est quant à lui entièrement tributaire de liaisons maritimes bien plus aléatoires puisque susceptibles d’être mises en péril, et même coupées à n’importe quel moment, et pour un temps plus ou moins long, par des navires et des sous-marins américains,… voire même par l’un ou l’autre typhon !
Pour défendre ses conquêtes, l’Armée de Terre japonaise de 1943 dispose de plus de deux millions de fantassins, ce qui, sur le papier, peut paraître considérable mais ne représente en vérité que peu de choses lorsqu’on réalise que ces derniers se retrouvent, en pratique, éparpillés sur cinq fois la superficie du Canada, ou encore sur 1/10ème de celle du globe !
Pire encore : la moitié de ceux-ci sont depuis des années mobilisés, ou plutôt immobilisés, en Corée, en Mandchourie ou en Chine, pour y faire régner un Ordre par ailleurs très relatif…
La majeure partie de cet immense territoire est évidemment composée d’eau, mais les terres émergées, qui s’étendent des frontières nord-orientales de l’Inde et nord de la Chine aux Indes néerlandaises, aux Philippines et jusqu’à la Nouvelle-Guinée, n’en sont pas moins 30% supérieures à celles occupées au même moment par l’allié allemand (!) qui, à Stalingrad, vient lui aussi de subir un échec retentissant.
Mais contrairement au dit allié qui, par le chemin de fer ou par la route, et dans la mesure de ses moyens, peut facilement envoyer troupes et matériels à n’importe quel endroit menacé de son propre empire, le Japon est quant à lui entièrement tributaire de liaisons maritimes bien plus aléatoires puisque susceptibles d’être mises en péril, et même coupées à n’importe quel moment, et pour un temps plus ou moins long, par des navires et des sous-marins américains,… voire même par l’un ou l’autre typhon !
Pour défendre ses conquêtes, l’Armée de Terre japonaise de 1943 dispose de plus de deux millions de fantassins, ce qui, sur le papier, peut paraître considérable mais ne représente en vérité que peu de choses lorsqu’on réalise que ces derniers se retrouvent, en pratique, éparpillés sur cinq fois la superficie du Canada, ou encore sur 1/10ème de celle du globe !
Pire encore : la moitié de ceux-ci sont depuis des années mobilisés, ou plutôt immobilisés, en Corée, en Mandchourie ou en Chine, pour y faire régner un Ordre par ailleurs très relatif…
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