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| Les "death march" ou le mépris japonais envers les soldats "coupables" de reddition... |
… on ne peut comprendre ce qui va suivre, on ne peut comprendre l’effroyable sauvagerie de la Reconquête du Pacifique, avec ces soldats presque systématiquement grillés au lance-flammes ou enterrés vivants au bulldozer, on ne peut comprendre les villes incinérées, on ne peut comprendre Hiroshima et Nagasaki, sans les mettre en rapport avec les atrocités commises par les soldats japonais, et plébiscitées par la population japonaise, sur les populations civiles et les prisonniers de Corée ou de Chine avant 1941.
A ces atrocités déjà bien connues des Occidentaux avant la guerre se sont très vite ajoutées les nouvelles d’autres atrocités, au moins aussi terribles, commises par ces mêmes soldats nippons, cette fois au détriment des populations indochinoises, birmanes, indonésiennes malaises ou philippines et, surtout, au détriment des prisonniers de guerre occidentaux capturés à Singapour, Bataan ou encore Corregidor.
Les Japonais, nous l’avons dit, ne comprennent pas et n’éprouvent que mépris envers les Occidentaux qui préfèrent se rendre par milliers plutôt que de combattre jusqu’au bout, mais il est tout aussi vrai de dire que les Occidentaux, eux, ne comprennent pas, et surtout ne peuvent accepter, que leurs soldats, une fois prisonniers, décèdent par milliers lors de marches à la mort, se retrouvent décapités au sabre, abattus comme des chiens sur le bord d’une route, écartelés, crucifiés, ébouillantés, affamés au-delà de toute expression ou, tout simplement, réduits en esclavage sur des chantiers aussi abominables que le Chemin de fer de Birmanie !
Une fois cette réalité largement connue au sein de la troupe, chacun dispose alors, et ce à tous les niveaux de la hiérarchie militaire, d’un véritable "permis de tuer du Japonais" qui excède de loin les normes usuelles de la guerre, : à Leyte - mais n’anticipons pas - nous verrons ainsi l’amiral Halsey refuser d’arrêter, et même de ralentir, ses cuirassés occupés à labourer une mer littéralement remplie de naufragés japonais…
A ces atrocités déjà bien connues des Occidentaux avant la guerre se sont très vite ajoutées les nouvelles d’autres atrocités, au moins aussi terribles, commises par ces mêmes soldats nippons, cette fois au détriment des populations indochinoises, birmanes, indonésiennes malaises ou philippines et, surtout, au détriment des prisonniers de guerre occidentaux capturés à Singapour, Bataan ou encore Corregidor.
Les Japonais, nous l’avons dit, ne comprennent pas et n’éprouvent que mépris envers les Occidentaux qui préfèrent se rendre par milliers plutôt que de combattre jusqu’au bout, mais il est tout aussi vrai de dire que les Occidentaux, eux, ne comprennent pas, et surtout ne peuvent accepter, que leurs soldats, une fois prisonniers, décèdent par milliers lors de marches à la mort, se retrouvent décapités au sabre, abattus comme des chiens sur le bord d’une route, écartelés, crucifiés, ébouillantés, affamés au-delà de toute expression ou, tout simplement, réduits en esclavage sur des chantiers aussi abominables que le Chemin de fer de Birmanie !
Une fois cette réalité largement connue au sein de la troupe, chacun dispose alors, et ce à tous les niveaux de la hiérarchie militaire, d’un véritable "permis de tuer du Japonais" qui excède de loin les normes usuelles de la guerre, : à Leyte - mais n’anticipons pas - nous verrons ainsi l’amiral Halsey refuser d’arrêter, et même de ralentir, ses cuirassés occupés à labourer une mer littéralement remplie de naufragés japonais…
1 commentaire:
Autre bagne où les japonais ont fait mourir par centaines des soldats anglais et américains capturés: Les mines de cuivre d'Ashio qui ont par ailleurs eu une histoire assez terrifiante de répression sociale et de pollution
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