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| Le Pacifique : une immense zone à reconquérir île par île. Bougainville, mars 1944 |
… mais les Japonais peuvent également compter, du moins dans une certaine mesure, sur les nombreuses dissensions du camp allié.
Les habitués de ces chroniques connaissent depuis longtemps les relations souvent tendues qui existaient, en Europe, entre Américains, Britanniques, mais aussi… Français (!), sur les objectifs de la guerre et la manière de la mener, ainsi que la constante rivalité, pour ne pas dire la haine, qui séparait l’Américain George Patton du Britannique Bernard Montgomery
Mais dans le Pacifique les choses sont à la fois plus simples et bien plus compliquées !
Plus simples parce que contrairement à l’Europe, le Pacifique est d’abord et avant tout une guerre américaine : ce sont en effet les Américains qui, dès le départ, ont en défini le tempo, les objectifs et les zones d'opérations, et qui allouent, plus ou moins généreusement, à leurs alliés britanniques, australiens ou néo-zélandais les armes et le matériel qui leur permettront de tenir le rôle, géographiquement bien défini et il faut bien le dire relativement mineur, que les Américains veulent bien leur offrir.
Plus compliquées néanmoins parce que dans le Pacifique, la traditionnelle rivalité entre la Marine et l’Armée de Terre, par ailleurs survolées toutes deux par une Aviation désormais convaincue de sa propre superbe, a très vite trouvé une magnifique occasion de s’exprimer…
Les habitués de ces chroniques connaissent depuis longtemps les relations souvent tendues qui existaient, en Europe, entre Américains, Britanniques, mais aussi… Français (!), sur les objectifs de la guerre et la manière de la mener, ainsi que la constante rivalité, pour ne pas dire la haine, qui séparait l’Américain George Patton du Britannique Bernard Montgomery
Mais dans le Pacifique les choses sont à la fois plus simples et bien plus compliquées !
Plus simples parce que contrairement à l’Europe, le Pacifique est d’abord et avant tout une guerre américaine : ce sont en effet les Américains qui, dès le départ, ont en défini le tempo, les objectifs et les zones d'opérations, et qui allouent, plus ou moins généreusement, à leurs alliés britanniques, australiens ou néo-zélandais les armes et le matériel qui leur permettront de tenir le rôle, géographiquement bien défini et il faut bien le dire relativement mineur, que les Américains veulent bien leur offrir.
Plus compliquées néanmoins parce que dans le Pacifique, la traditionnelle rivalité entre la Marine et l’Armée de Terre, par ailleurs survolées toutes deux par une Aviation désormais convaincue de sa propre superbe, a très vite trouvé une magnifique occasion de s’exprimer…

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