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| L'Empire du Japon à son apogée, fin 1942 |
… au début de 1943, après un peu plus d’un an de guerre, l’élan japonais vient donc d’être définitivement stoppé à Guadalcanal.
L’empire a certes conquis de nombreux territoires, et certains recèlent en abondance les matières premières, dont le précieux pétrole, dont il a désespérément besoin et pour lesquelles il est précisément parti en guerre, mais il est dores et déjà clair qu’il a perdu sinon cette guerre, du moins son pari d’amener les Occidentaux, et en premier lieu les Américains, à négocier avec lui.
Plus grave : les dits territoires sont séparés entre eux, et séparés de la métropole, par des centaines et même des milliers de kilomètres d’océan, ce qui rend leur défense aussi coûteuse que difficile, et leur exploitation extraordinairement aléatoire à l’heure où les sous-marins américains se font de plus en plus nombreux.
Pour finir, le Japon est à présent contraint de mener une guerre de pure attrition, c-à-d une guerre où la capacité des usines à remplacer les navires, les avions et les véhicules détruits importe bien davantage que le talent et le supposé héroïsme des soldats qui les utilisent.
Et cette guerre-là, le Japon n’y est ni matériellement ni psychologiquement préparé, pas plus qu’il n’est préparé à une guerre strictement défensive : l’archipel regorge certes de soldats courageux et tout disposés à mourir pour leur pays, mais comme l’a fort bien résumé le général Patton, aucun connard n’a jamais gagné aucune guerre en mourant pour son pays, mais bien en s’arrangeant pour que ce soit le connard d’en face qui meure pour le sien, et le dramatique exemple de Guadalcanal, où les soldats nippons n’ont précisément cessé de mener, par compagnies entières, des charges banzaï face à des Marines qui les cueillaient les unes après les autres à la mitrailleuse lourde, vient encore de le démontrer…
En résumé, les lendemains s’annoncent particulièrement pénibles pour le Soleil levant, que seul un miracle, ou alors un armistice, pourrait à présent sauver du désastre…
L’empire a certes conquis de nombreux territoires, et certains recèlent en abondance les matières premières, dont le précieux pétrole, dont il a désespérément besoin et pour lesquelles il est précisément parti en guerre, mais il est dores et déjà clair qu’il a perdu sinon cette guerre, du moins son pari d’amener les Occidentaux, et en premier lieu les Américains, à négocier avec lui.
Plus grave : les dits territoires sont séparés entre eux, et séparés de la métropole, par des centaines et même des milliers de kilomètres d’océan, ce qui rend leur défense aussi coûteuse que difficile, et leur exploitation extraordinairement aléatoire à l’heure où les sous-marins américains se font de plus en plus nombreux.
Pour finir, le Japon est à présent contraint de mener une guerre de pure attrition, c-à-d une guerre où la capacité des usines à remplacer les navires, les avions et les véhicules détruits importe bien davantage que le talent et le supposé héroïsme des soldats qui les utilisent.
Et cette guerre-là, le Japon n’y est ni matériellement ni psychologiquement préparé, pas plus qu’il n’est préparé à une guerre strictement défensive : l’archipel regorge certes de soldats courageux et tout disposés à mourir pour leur pays, mais comme l’a fort bien résumé le général Patton, aucun connard n’a jamais gagné aucune guerre en mourant pour son pays, mais bien en s’arrangeant pour que ce soit le connard d’en face qui meure pour le sien, et le dramatique exemple de Guadalcanal, où les soldats nippons n’ont précisément cessé de mener, par compagnies entières, des charges banzaï face à des Marines qui les cueillaient les unes après les autres à la mitrailleuse lourde, vient encore de le démontrer…
En résumé, les lendemains s’annoncent particulièrement pénibles pour le Soleil levant, que seul un miracle, ou alors un armistice, pourrait à présent sauver du désastre…

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