![]() |
| Hideki Tōjō, ou la guerre devenue inéluctable... |
… Tokyo, 6 septembre 1941
Le dénouement est dès lors inévitable : lorsque les négociations avec les Hollandais en vue d'un approvisionnement alternatif en pétrole échouent, la Conférence impériale du 6 septembre 1941 décide, sur l'insistance du Haut Commandement, qu'une guerre sera entreprise contre les États-Unis et la Grande Bretagne, sauf si un accord peut être trouvé à bref délai avec les États-Unis
Sans même attendre la fin des pourparlers, les Japonais, qui à vrai dire ne croient pas un seul instant à la réussite de ceux-ci, peaufinent leurs plans d'invasion, rassemblent la flotte et la mettent en route, en sorte qu'elle puisse attaquer... dans la minute qui suivra la rupture officielle des négociations !
Et cette rupture est d’autant plus probable que, le 18 octobre, le Premier Ministre Fumimaro Konoe, qui estime ne plus avoir la confiance de l’Empereur, démissionne et se voit aussitôt remplacé par le général Hideki Tōjō, jusque-là… Ministre de la Guerre !
Aussi simple dans son principe qu’extraordinairement optimiste dans ses prévisions, le plan japonais, essentiellement conçu par l'amiral Yamamoto, repose sur le constat que le Japon, isolé sur son île et quasiment dépourvu de matières premières, n’a pas les moyens matériels de mener une guerre de longue durée contre les États-Unis
Il faut donc, dès le départ, "frapper un grand coup" qui, espère-t-on, mettra pour longtemps les Américains sur la touche, et les contraindra à négocier une paix de compromis permettant au Japon de conserver l’essentiel de ses rapines…
Le dénouement est dès lors inévitable : lorsque les négociations avec les Hollandais en vue d'un approvisionnement alternatif en pétrole échouent, la Conférence impériale du 6 septembre 1941 décide, sur l'insistance du Haut Commandement, qu'une guerre sera entreprise contre les États-Unis et la Grande Bretagne, sauf si un accord peut être trouvé à bref délai avec les États-Unis
Sans même attendre la fin des pourparlers, les Japonais, qui à vrai dire ne croient pas un seul instant à la réussite de ceux-ci, peaufinent leurs plans d'invasion, rassemblent la flotte et la mettent en route, en sorte qu'elle puisse attaquer... dans la minute qui suivra la rupture officielle des négociations !
Et cette rupture est d’autant plus probable que, le 18 octobre, le Premier Ministre Fumimaro Konoe, qui estime ne plus avoir la confiance de l’Empereur, démissionne et se voit aussitôt remplacé par le général Hideki Tōjō, jusque-là… Ministre de la Guerre !
Aussi simple dans son principe qu’extraordinairement optimiste dans ses prévisions, le plan japonais, essentiellement conçu par l'amiral Yamamoto, repose sur le constat que le Japon, isolé sur son île et quasiment dépourvu de matières premières, n’a pas les moyens matériels de mener une guerre de longue durée contre les États-Unis
Il faut donc, dès le départ, "frapper un grand coup" qui, espère-t-on, mettra pour longtemps les Américains sur la touche, et les contraindra à négocier une paix de compromis permettant au Japon de conserver l’essentiel de ses rapines…

Aucun commentaire:
Publier un commentaire