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| Soldats japonais à Saïgon, 1941. La guerre parait très loin... |
… Tokyo, 2 juillet 1941
Mais pour attaquer vers le Sud, il faut tout d’abord s’assurer, en mai 1941, d'un pacte de non-agression avec l'URSS de Staline, histoire de sécuriser ses arrières en cas de conflit - de plus en plus prévisible - avec les États-Unis et l'Angleterre.
Cette importante formalité accomplie, le gouvernement du Premier Ministre Fumimaro Konoe décide alors, le 2 juillet, d'accentuer sa poussée vers le Sud, "même si cela impliquait de livrer une guerre aux États-Unis et à la Grande Bretagne".
Le 29 juillet, les troupes japonaises commencent à s’installer dans toute l’Indochine avec l’assentiment du Gouvernement de Vichy qui, il est vrai, peut difficilement s’y opposer…
Cette fois, les États-Unis, la Grande-Bretagne mais aussi les Pays-Bas (dont le gouvernement s’est réfugié à Londres après la débâcle de mai-juin 1940) s'entendent pour geler tous les avoirs japonais.
Mais pour attaquer vers le Sud, il faut tout d’abord s’assurer, en mai 1941, d'un pacte de non-agression avec l'URSS de Staline, histoire de sécuriser ses arrières en cas de conflit - de plus en plus prévisible - avec les États-Unis et l'Angleterre.
Cette importante formalité accomplie, le gouvernement du Premier Ministre Fumimaro Konoe décide alors, le 2 juillet, d'accentuer sa poussée vers le Sud, "même si cela impliquait de livrer une guerre aux États-Unis et à la Grande Bretagne".
Le 29 juillet, les troupes japonaises commencent à s’installer dans toute l’Indochine avec l’assentiment du Gouvernement de Vichy qui, il est vrai, peut difficilement s’y opposer…
Cette fois, les États-Unis, la Grande-Bretagne mais aussi les Pays-Bas (dont le gouvernement s’est réfugié à Londres après la débâcle de mai-juin 1940) s'entendent pour geler tous les avoirs japonais.
Du point de vue des Américains - alors premier exportateur de pétrole mondial - le manque de devises finira bien par contraindre Tokyo à abandonner le fruit de ses rapines, sous peine de ne plus pouvoir honorer ses factures, et donc de plus être en mesure de se réapprovisionner suffisamment pour continuer à entretenir sa flotte, son aviation, et son armée.
Du point de vue des Japonais, en revanche, il n’est évidemment pas question de lâcher ce qu'on vient tout juste de conquérir : il faut au contraire tout mettre en œuvre pour se procurer le pétrole nécessaire sans plus devoir débourser un seul dollar !
Et puisqu'on ne peut évidemment s'emparer du pétrole américain, il faut mettre la main sur les raffineries néerlandaises d’Indonésie…

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