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Le Nomohan : une victoire aérienne pour le Japon, mais une défaite catastrophique au sol... |
… Nomohan, 11 mai 1939
Les Soviétiques ! Les fils et héritiers directs de ces soldats et marins du Tsar que l’on avait si facilement balayé de Corée et de Port-Arthur, mais aussi de la surface des flots, en 1905, et qui, depuis cette date, avaient pour ainsi dire disparu d’Extrême-Orient !
Et ces Soviétiques-là sont étonnamment coriaces : les affrontements, sporadiques mais violents, vont en effet durer quatre mois, quatre longs mois où l'aviation japonaise demeurera certes maîtresse du ciel, mais où les blindés de Staline feront toute la différence au sol, écrasant les forces japonaises, et les contraignant à signer la paix le 16 septembre 1939 !
Toute nouvelle expansion vers le Nord semble désormais exclue tandis qu’à l’Ouest, les troupes japonaises sont plus que jamais occupées à s'embourber en Chine.
Rien d’étonnant dès lors à ce que militaires et politiciens nippons se prennent désormais à tourner leurs regards vers le Sud, et d’autant volontiers que la défaite française en Europe leur offre, un an plus tard, l’occasion rêvée de s'emparer à peu de frais du nord de l'Indochine !
Mais le problème, c’est que le gouvernement américain, qui craint de plus en plus l'expansionnisme nippon, commence cette fois à donner véritablement de la voix, en interdisant désormais à ses industriels d'exporter vers le Japon de l'acier, des produits manufacturés ou encore de l'essence pour avions…
Les Soviétiques ! Les fils et héritiers directs de ces soldats et marins du Tsar que l’on avait si facilement balayé de Corée et de Port-Arthur, mais aussi de la surface des flots, en 1905, et qui, depuis cette date, avaient pour ainsi dire disparu d’Extrême-Orient !
Et ces Soviétiques-là sont étonnamment coriaces : les affrontements, sporadiques mais violents, vont en effet durer quatre mois, quatre longs mois où l'aviation japonaise demeurera certes maîtresse du ciel, mais où les blindés de Staline feront toute la différence au sol, écrasant les forces japonaises, et les contraignant à signer la paix le 16 septembre 1939 !
Toute nouvelle expansion vers le Nord semble désormais exclue tandis qu’à l’Ouest, les troupes japonaises sont plus que jamais occupées à s'embourber en Chine.
Rien d’étonnant dès lors à ce que militaires et politiciens nippons se prennent désormais à tourner leurs regards vers le Sud, et d’autant volontiers que la défaite française en Europe leur offre, un an plus tard, l’occasion rêvée de s'emparer à peu de frais du nord de l'Indochine !
Mais le problème, c’est que le gouvernement américain, qui craint de plus en plus l'expansionnisme nippon, commence cette fois à donner véritablement de la voix, en interdisant désormais à ses industriels d'exporter vers le Japon de l'acier, des produits manufacturés ou encore de l'essence pour avions…
1 commentaire:
La bataille de Nomonhan (pudiquement réduite à un "incident de frontières" dans les chroniques ) a montré la pugnacité de l'armée soviétique dont les cadres (avant les purges staliniennes) avaient été rajeunis par la Révolution,avaient une certaine expérience du combat (la lutte contre les armées "blanches") et qui développaient une doctrine de guerre tout à fait moderne basée sur l'emploi des moyens mécanisés.
De Gaulle , tout le contraire d'un communiste, éprouvait une certaine admiration pour cette toute nouvelle armée et ses généraux relativement jeunes et novateurs, lui qui peinait à faire admettre à un Etat-Major de vieilles badernes, ses vues sur l'emploi des chars .
Une figure se détache dans cette bataille, c'est celle de Joukov, à peine 40 ans à l'époque, déjà général,très présent sur le terrain, attentifs aux détails (où se cache le diable , comme chacun sait) qui fait merveille en employant abondamment la reconnaissance aérienne, l'intox (que les russent appellent Maskirova), les grandes formations de chars d'assaut et une logistique sans défaut (des nuées de camions tout-terrain)
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