vendredi 26 février 2021

6656 - le moral d'Hitler, le 10 septembre 1943

Sturmgeschutz et Marder à Rome, près de la Piazza del Popolo, novembre 1943
… Wolfsschanze, 10 septembre 1943

Mais aussi facilement et rapidement exécutée soit-elle, l’invasion de l’Italie par la Wehrmacht n’en représente pas moins un fardeau supplémentaire pour celle-ci et, pour Hitler, et après Koursk, un grave échec de plus, qu’il convient à présent d’expliquer à la Nation.

Et comme il ne saurait être question de s’en retourner à Berlin pour prononcer un discours, c’est par radio, et depuis les profondeurs du Führerbunker, qu’Hitler va s’adresser à son peuple.

"Entouré de Goering, d’Himmler et de quelques membres de son entourage, Hitler livra un discours de 20 pages à la Nation. Ceux qui le rejoignirent après cela à la Maison de Thé ne purent s’empêcher de déclarer à quel point ils s’étaient sentis revigorés par son impressionnante démonstration de confiance.

En dépit de sa santé chancelante, son don d’orateur semblait avoir favorablement impressionné le moral de ses plus proches collaborateurs.

Ceux qui devaient réellement mener la guerre sur le terrain n’étaient en revanche pas aussi convaincus" (1)

(1) Baxter, op cit

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Une des conséquences de cette invasion allemande est que les juifs italiens , relativement peu persécutés jusque là par Mussolini (qui avait eu une maîtresse et inspiratrice juive , Margarita Sarfatti), en dépit des lois raciales de 1937 (qui ont surtout fait perdre leurs postes aux professeurs juifs et ont provoqué la démission d'Einstein de l'Académie des Lynx , en signe de protestation) vont être bien plus persécutés, raflés et déportés que dans la période précédente, sans toutefois atteindre les niveaux d'horreur vus en France occupée avec la complicité active des ordures pro allemandes (Darquier de Pellepoix, Bousquet, Darnand, Xavier Vallat et autres ).
Mussolini était parfaitement au courant des déportations et camp de la mort nazis...
Lors d'une conversation avec Adalberto Pirelli (le roi italien du pneumatique) le sujet des juifs était venu dans la conversation et Mussolini avait dit: "Ils les envoient en voyage, oui, mais dans l'autre monde..."