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Hitler, à la Wolfsschanze, décorant la responsable finlandaise des auxiliaires féminines |
… Wolfsschanze, 12 Mai 1943
Le Führer hésite : attendre, c'est profiter de quelques jours ou de quelques semaines de plus pour réunir et acheminer de nouvelles troupes et de nouveaux blindés mais, inévitablement, c’est aussi permettre à l'Armée rouge - parfaitement au courant de cette future attaque - d’en faire de même !
Alors Hitler, fidèle à ses habitudes, décide... de ne rien décider, en sorte que le mois de mai, puis le mois de juin, vont s'écouler sans rien apporter de neuf.
A sa décharge, Hitler a il est vrai d'autres préoccupations, en particulier en Méditerranée, où le désastre attendu a bel et bien fini par se produire : le 13 mai 1943, soit au lendemain de son retour à la Wolfsschzanze après deux mois d’absence et de grand air, ce qui reste de l'Afrika Korps capitule en effet en Tunisie, ce qui laisse présager un débarquement imminent des Anglo-Américains en Sardaigne, en Sicile, voire en Italie-même, perspective totalement inacceptable à ses yeux !
"Le 15 mai, après la réunion de midi, Hitler fit un discours à ses généraux, incluant Rommel, et mit l’emphase sur le problème grandissant que représentait l’Italie. Il souligna catégoriquement que l’Allemagne ne pouvait en aucune circonstance s’offrir le luxe d’assister à l’émergence d’un Second Front en Europe.
Pour cette raison, il se déclara résolu à faire des sacrifices pour la défendre, en retirant du Front de l’Est des troupes pourtant bien nécessaires. Il envisageait même de renoncer à sa nouvelle offensive à l’Est, baptisée Opération Citadelle" (1)
(1) Baxter, op cit.
Le Führer hésite : attendre, c'est profiter de quelques jours ou de quelques semaines de plus pour réunir et acheminer de nouvelles troupes et de nouveaux blindés mais, inévitablement, c’est aussi permettre à l'Armée rouge - parfaitement au courant de cette future attaque - d’en faire de même !
Alors Hitler, fidèle à ses habitudes, décide... de ne rien décider, en sorte que le mois de mai, puis le mois de juin, vont s'écouler sans rien apporter de neuf.
A sa décharge, Hitler a il est vrai d'autres préoccupations, en particulier en Méditerranée, où le désastre attendu a bel et bien fini par se produire : le 13 mai 1943, soit au lendemain de son retour à la Wolfsschzanze après deux mois d’absence et de grand air, ce qui reste de l'Afrika Korps capitule en effet en Tunisie, ce qui laisse présager un débarquement imminent des Anglo-Américains en Sardaigne, en Sicile, voire en Italie-même, perspective totalement inacceptable à ses yeux !
"Le 15 mai, après la réunion de midi, Hitler fit un discours à ses généraux, incluant Rommel, et mit l’emphase sur le problème grandissant que représentait l’Italie. Il souligna catégoriquement que l’Allemagne ne pouvait en aucune circonstance s’offrir le luxe d’assister à l’émergence d’un Second Front en Europe.
Pour cette raison, il se déclara résolu à faire des sacrifices pour la défendre, en retirant du Front de l’Est des troupes pourtant bien nécessaires. Il envisageait même de renoncer à sa nouvelle offensive à l’Est, baptisée Opération Citadelle" (1)
(1) Baxter, op cit.
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