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| "La Peau" : une Naples libérée des Allemands, mais pas de la misère matérielle et morale |
… Naples, 01 octobre 1943, 09h30
Les Allemands, donc, n’ont d’autre choix que de battre en retraite et d’abandonner Naples,... non sans avoir au préalable procédé, avec leur efficacité coutumière, à tous les sabotages et destructions possibles !
A 09h30, sous les vivats des Napolitains qui, quelques mois auparavant applaudissaient pourtant encore Mussolini et son puissant allié germanique (!), les premiers blindés alliés font triomphalement leur entrée dans la ville.
Naples est officiellement libérée et devient-même la première grande ville européenne débarrassée de l’Occupation allemande, autrement dit un véritable symbole, dont le réalisateur italien Nanni Loy tirera même un film - "Le quattro giornate di Napoli" ("La Bataille de Naples") - une vingtaine d’années plus tard.
Mais bien que libérés des Allemands, les Napolitains n’en ont malheureusement pas fini avec la faim, les privations et la misère matérielle et morale : dans cette ville largement en ruines et de surcroît bientôt victime d’une violente éruption du Vésuve (!), dans cette ville où les emplois sont aussi rares que désespérément mal payés, et dans cette ville où les soldats alliés ont quant à eux les moyens de faire, et de s’offrir, quasiment tout ce qu’ils veulent, le marché noir, la prostitution et les trafics en tout genre vont rapidement atteindre des sommets inégalés, qu’illustrera l’écrivain Curzio Malaparte dans son célèbre roman "La Pelle" ("La Peau")
Mais ceci est une autre histoire…
Les Allemands, donc, n’ont d’autre choix que de battre en retraite et d’abandonner Naples,... non sans avoir au préalable procédé, avec leur efficacité coutumière, à tous les sabotages et destructions possibles !
A 09h30, sous les vivats des Napolitains qui, quelques mois auparavant applaudissaient pourtant encore Mussolini et son puissant allié germanique (!), les premiers blindés alliés font triomphalement leur entrée dans la ville.
Naples est officiellement libérée et devient-même la première grande ville européenne débarrassée de l’Occupation allemande, autrement dit un véritable symbole, dont le réalisateur italien Nanni Loy tirera même un film - "Le quattro giornate di Napoli" ("La Bataille de Naples") - une vingtaine d’années plus tard.
Mais bien que libérés des Allemands, les Napolitains n’en ont malheureusement pas fini avec la faim, les privations et la misère matérielle et morale : dans cette ville largement en ruines et de surcroît bientôt victime d’une violente éruption du Vésuve (!), dans cette ville où les emplois sont aussi rares que désespérément mal payés, et dans cette ville où les soldats alliés ont quant à eux les moyens de faire, et de s’offrir, quasiment tout ce qu’ils veulent, le marché noir, la prostitution et les trafics en tout genre vont rapidement atteindre des sommets inégalés, qu’illustrera l’écrivain Curzio Malaparte dans son célèbre roman "La Pelle" ("La Peau")
Mais ceci est une autre histoire…
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