jeudi 18 juillet 2019

6087 - des atouts dans la manche

Mussolini et Hitler, avant la guerre
... passons à présent dans le camp allemand, où la chute de Mussolini, et celle de la Sicile, ont naturellement causé une émotion considérable.

Se méfiant des véritables intentions du nouveau gouvernement italien et craignant - à raison - de voir celui-ci finalement verser dans le camp des Anglo-américains, Hitler a aussitôt donné son feu vert à un vaste plan de contingence qui va bientôt se traduire par l'irruption brutale de la Wehrmacht dans la Péninsule et le désarmement, tout aussi brutal, de l'ancien allié italien.

A l'instar de ses adversaires, mais pour les mêmes raisons qu’eux, le Führer n'entend pas pour autant déployer de gros moyens en Italie : jusqu'à la Capitulation, la Luftwaffe y demeurera largement inexistante, et la Wehrmacht y combattra toujours en nette infériorité numérique.

Malgré cela, Hitler dispose néanmoins de trois atouts importants dans sa manche.

Le premier, c'est la nature-même du relief italien, qui se prête admirablement bien à la défensive,... et tout aussi remarquablement mal à la progression rapide de troupes et, a fortiori, de véhicules blindés.

Le deuxième, c'est la volonté des Alliés eux-mêmes de ne s'engager dans la Péninsule qu'à minima, pour ne pas dire à reculons, et ce afin de conserver l'essentiel de leurs ressources à un futur débarquement sur les côtes de France.

Et le troisième, mais non le moindre, c'est de pouvoir s'appuyer sur des troupes extrêmement compétentes et expérimentées, menées par un chef qui ne l'est pas moins malgré son parcours pour le moins atypique...

... Albert Kesselring

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