... Pearl Harbor, 7 décembre 1941
En attaquant la grande base aéronavale de Pearl Harbor, au matin du 7 décembre 1941, l'Empire du Japon vient de précipiter les États-Unis dans une nouvelle guerre, et aussi fait en sorte que celle-ci, vingt-sept ans après la Première, soit à nouveau mondiale.
Si l'annonce de cette attaque, et la destruction de la plus grande partie de la Flotte du Pacifique, a naturellement semé désarroi et colère au sein de la population américaine, elle a aussi, et il faut bien le dire, fort satisfait le Premier Ministre britannique Winston Churchill.
Car quatre jours plus tard, et comme il fallait s’y attendre, Hitler, invoquant le Pacte tripartite signé en septembre de l’année précédente entre Berlin, Rome et Tokyo, décide à son tour de déclarer la guerre aux États-Unis !
Pour Churchill, cette déclaration constitue la première véritable lueur d'espoir dans l'interminable tunnel de misères et de déboires où se débat la Grande-Bretagne depuis le mois de mai 1940 : avec l'entrée des États-Unis dans le conflit, le pays va enfin obtenir libre accès aux ressources humaines et matérielles supposément inépuisables des riches cousins d'Amérique.
Mais encore faudrait-il convaincre les dits cousins de donner la priorité à la lutte contre l'Allemagne nazie, et aussi de reconnaître la prééminence de la Grande-Bretagne dans cette lutte.
Autant d'attentes qui sont loin d'aller de soi…
En attaquant la grande base aéronavale de Pearl Harbor, au matin du 7 décembre 1941, l'Empire du Japon vient de précipiter les États-Unis dans une nouvelle guerre, et aussi fait en sorte que celle-ci, vingt-sept ans après la Première, soit à nouveau mondiale.
Si l'annonce de cette attaque, et la destruction de la plus grande partie de la Flotte du Pacifique, a naturellement semé désarroi et colère au sein de la population américaine, elle a aussi, et il faut bien le dire, fort satisfait le Premier Ministre britannique Winston Churchill.
Car quatre jours plus tard, et comme il fallait s’y attendre, Hitler, invoquant le Pacte tripartite signé en septembre de l’année précédente entre Berlin, Rome et Tokyo, décide à son tour de déclarer la guerre aux États-Unis !
Pour Churchill, cette déclaration constitue la première véritable lueur d'espoir dans l'interminable tunnel de misères et de déboires où se débat la Grande-Bretagne depuis le mois de mai 1940 : avec l'entrée des États-Unis dans le conflit, le pays va enfin obtenir libre accès aux ressources humaines et matérielles supposément inépuisables des riches cousins d'Amérique.
Mais encore faudrait-il convaincre les dits cousins de donner la priorité à la lutte contre l'Allemagne nazie, et aussi de reconnaître la prééminence de la Grande-Bretagne dans cette lutte.
Autant d'attentes qui sont loin d'aller de soi…
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