Le pre-dreadnought Albion, bombardant la côte des Dardanelles |
… Cap Helles, 25 avril 1915, 06h00
Dès l’aube, le pre-dreadnought Albion (1) a commencé a ouvrir le feu sur les positions ottomanes du Cap Helles.
Vers 06h00, les premiers canots s’approchent de la Plage V, sans susciter la moindre réaction de l’ennemi.
Les hommes sont confiants, chacun imagine en effet les Ottomans écrasés par les obus, ou alors déjà en fuite vers l’intérieur des terres.
Mais à peine les premières embarcations ont-elles atteint la plage que les tirs d’armes automatiques se déchaînent depuis les hauteurs, fauchant les soldats les uns après les autres.
Pire encore : l’ennemi, nullement disposé à accepter la défaite qu’on lui prédisait pourtant, s’est visiblement ingénié à installer des rouleaux entiers de barbelés sur les plages et même, de manière encore moins fairplay, sous la surface de l’eau !
En quelques secondes, hommes et canots s’entassent sur les obstacles et se retrouvent impitoyablement pris pour cibles, et d’autant plus que de nouveaux canots et d’autres hommes arrivent sans cesse, accroissant encore la confusion
Des dizaines, et bientôt des centaines de soldats se retrouvent bientôt hachés par les mitrailleuses, crucifiés sur les barbelés ou alors, tout simplement, noyés par les vagues et sous le poids de leur barda (2)
(1) mis en service en 1901, l’Albion (classe Canopus) est un 14 000 tonnes doté des traditionnelles quatre pièces de 305mm en artillerie principale
(2) conscient des problèmes que poserait le (ré)approvisionnement des troupes, les général Hamilton avait exigé que celles-ci emportent trois jours de nourriture, eau et munitions avec elles, ce qui rendait évidemment le paquetage extraordinairement pesant
Dès l’aube, le pre-dreadnought Albion (1) a commencé a ouvrir le feu sur les positions ottomanes du Cap Helles.
Vers 06h00, les premiers canots s’approchent de la Plage V, sans susciter la moindre réaction de l’ennemi.
Les hommes sont confiants, chacun imagine en effet les Ottomans écrasés par les obus, ou alors déjà en fuite vers l’intérieur des terres.
Mais à peine les premières embarcations ont-elles atteint la plage que les tirs d’armes automatiques se déchaînent depuis les hauteurs, fauchant les soldats les uns après les autres.
Pire encore : l’ennemi, nullement disposé à accepter la défaite qu’on lui prédisait pourtant, s’est visiblement ingénié à installer des rouleaux entiers de barbelés sur les plages et même, de manière encore moins fairplay, sous la surface de l’eau !
En quelques secondes, hommes et canots s’entassent sur les obstacles et se retrouvent impitoyablement pris pour cibles, et d’autant plus que de nouveaux canots et d’autres hommes arrivent sans cesse, accroissant encore la confusion
Des dizaines, et bientôt des centaines de soldats se retrouvent bientôt hachés par les mitrailleuses, crucifiés sur les barbelés ou alors, tout simplement, noyés par les vagues et sous le poids de leur barda (2)
(1) mis en service en 1901, l’Albion (classe Canopus) est un 14 000 tonnes doté des traditionnelles quatre pièces de 305mm en artillerie principale
(2) conscient des problèmes que poserait le (ré)approvisionnement des troupes, les général Hamilton avait exigé que celles-ci emportent trois jours de nourriture, eau et munitions avec elles, ce qui rendait évidemment le paquetage extraordinairement pesant
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