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Le River Clyde, échoué au Cap Helles, à gauche du fort de Sedd-el-Bahr |
… 25 avril 1915
A l’aube du 25 avril, la flotte de débarquement et ses navires de soutien se présentent donc devant Gallipoli.
En tout, 240 bâtiments de toute taille, mais aussi près de 200 000 marins et soldats, dont 80 000 - pour moitié britanniques, pour moitié australiens, néo-zélandais et français - devront, après avoir débarqué et sécurisé les plages, se rendre maître de toutes les hauteurs qui surplombent celles-ci.
Vu d’aujourd’hui, l’opération serait impressionnante, mais en 1915, elle est carrément spectaculaire, surtout si l’on considère qu’elle a dû être reprise à zéro après l’échec naval du 18 février, puis remontée en seulement quelques semaines !
A l’aube du 25 avril, la flotte de débarquement et ses navires de soutien se présentent donc devant Gallipoli.
En tout, 240 bâtiments de toute taille, mais aussi près de 200 000 marins et soldats, dont 80 000 - pour moitié britanniques, pour moitié australiens, néo-zélandais et français - devront, après avoir débarqué et sécurisé les plages, se rendre maître de toutes les hauteurs qui surplombent celles-ci.
Vu d’aujourd’hui, l’opération serait impressionnante, mais en 1915, elle est carrément spectaculaire, surtout si l’on considère qu’elle a dû être reprise à zéro après l’échec naval du 18 février, puis remontée en seulement quelques semaines !
Faute de tout navire de débarquement spécialisé - qui n’existeront pas avant de nombreuses années - il a partout fallu improviser et imaginer des solutions inédites : des barques, remorquées par des pinasses à moteur, assureront ainsi un service de va-et-vient entre les plages et les transporteurs de troupes ancrés au large.
Mais avec le River Clyde on est allé plus loin encore, puisque ce vieux charbonnier transformé en transport de troupes que l’on a hérissé de mitrailleuses et dont la coque a été percée d’une multitude d’ouvertures conçues pour accélérer le débarquement des soldats sera quant à lui volontairement échoué sur une des plages du Cap Helles, codée V, tout à côté du fort de Sedd-el-Bahr, soit une configuration et une méthode qui, aussi bricolées et bancales puissent-t-elle sembler, n’en préfigurent pas moins ce que l’on verra, dans quelques années, et à bien plus grande échelle, sur quantités de plages d’Europe et du Pacifique…
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