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Pièce lourde ottomane - gracieuseté de la maison Krupp - aux Dardanelles |
… Alexandrie, 28 mars 1915
Ainsi, au lieu de partir à la conquête de la Péninsule dans la foulée de la débâcle du 18 mars, le général Hamilton n’a maintenant d’autre choix que de renvoyer à Alexandrie, où ils arrivent le 28 mars, les navires et les troupes qui, pour beaucoup, attendaient depuis des semaines, au large de Lemnos ou du détroit, de débarquer en vainqueurs à Constantinople et sans même avoir eu à combattre !
Et même si Alexandrie bénéficie sans conteste d’infrastructures infiniment supérieures à celles de Lemnos, il va malgré tout falloir près de trois semaines (!) pour décharger les quelque 200 paquebots et cargos du contingent, puis les recharger d’une manière mieux adaptée - ou moins inadaptée - à un assaut amphibie.
Le défi logistique, il est vrai, est de taille et constitue même, pour l’époque, une première et un authentique exploit à mettre au crédit du général Hamilton, qui rappelons-le n’a été nommé à ce poste que le 12 mars, et de son État-major ô combien improvisé, contraint de dresser les plans d’attaque sur des cartes datant de la Guerre de Crimée de 1853, voire même... sur des cartes touristiques dénichées dans les bazars du Caire !
Le 18 avril, la flotte réorganisée et maintenant reconnue "d’invasion" est enfin de retour à Lemnos, mais elle va encore devoir patienter une semaine avant de partir à la conquête de Gallipoli, sur laquelle elle ne débarquera finalement que le 25, soit déjà cinq semaines après la défaite de John Michael de Robeck devant les forts, et les champs de mines (!), de Kilid-Bahr et Tchanak-Kaleh !
Cinq semaines une fois de plus mises à profit par les Ottomans pour renforcer leurs défenses et se préparer à l’attaque…
Ainsi, au lieu de partir à la conquête de la Péninsule dans la foulée de la débâcle du 18 mars, le général Hamilton n’a maintenant d’autre choix que de renvoyer à Alexandrie, où ils arrivent le 28 mars, les navires et les troupes qui, pour beaucoup, attendaient depuis des semaines, au large de Lemnos ou du détroit, de débarquer en vainqueurs à Constantinople et sans même avoir eu à combattre !
Et même si Alexandrie bénéficie sans conteste d’infrastructures infiniment supérieures à celles de Lemnos, il va malgré tout falloir près de trois semaines (!) pour décharger les quelque 200 paquebots et cargos du contingent, puis les recharger d’une manière mieux adaptée - ou moins inadaptée - à un assaut amphibie.
Le défi logistique, il est vrai, est de taille et constitue même, pour l’époque, une première et un authentique exploit à mettre au crédit du général Hamilton, qui rappelons-le n’a été nommé à ce poste que le 12 mars, et de son État-major ô combien improvisé, contraint de dresser les plans d’attaque sur des cartes datant de la Guerre de Crimée de 1853, voire même... sur des cartes touristiques dénichées dans les bazars du Caire !
Le 18 avril, la flotte réorganisée et maintenant reconnue "d’invasion" est enfin de retour à Lemnos, mais elle va encore devoir patienter une semaine avant de partir à la conquête de Gallipoli, sur laquelle elle ne débarquera finalement que le 25, soit déjà cinq semaines après la défaite de John Michael de Robeck devant les forts, et les champs de mines (!), de Kilid-Bahr et Tchanak-Kaleh !
Cinq semaines une fois de plus mises à profit par les Ottomans pour renforcer leurs défenses et se préparer à l’attaque…
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