 |
| Guadalcanal : une victoire chèrement acquise, que Hollywood transforma en triomphe |
... Guadalcanal, 9 février 1943, 16h25
Acquise le 31 décembr 1942, la décision japonaise de procéder au rembarquement progressif des troupes présentes à Guadalcanal constitue à l'évidence un aveu de défaite, mais une défaite qui est cependant loin de ramener la paix.
Pendant plusieurs semaines, et sur Terre comme sur Mer, les affrontements se poursuivent donc avec des fortunes diverses, mais les Américains, cette fois, tiennent le bon bout : le 9 février, soit à peine une semaine après la défaite de la VIème Armée allemande à Stalingrad, le général Alexander Patch, informé de la totale disparition des derniers fantassins nippons qui combattaient encore sur l'île, envoie à Halsey le message tant attendu : "Défaite complète et totale des forces japonaises à Guadalcanal effective ce jour à 1625"
Ainsi prennent fin six mois de combats acharnés, qui ont coûté aux Japonais une quarantaine de navires et près de 900 avions, mais aussi quelque 30 000 hommes, dont plus de 1 800 aviateurs expérimentés et quasiment irremplaçables.
Les Américains, de leur côté, reconnaîtront la perte d'une trentaine de navires, de quelque 600 avions et de plus 7 000 hommes, des chiffres également élevés, mais dans leur cas bien plus facilement supportables.
Surtout, et au-delà des chiffres, il y a l'impact psychologique : si Midway a marqué l'arrêt de l'expansion japonaise dans le Pacifique, Guadalcanal constitue le début de son repli, et aussi la preuve que, contrairement à ce que beaucoup avaient fini par croire au début de la guerre, les marins, les aviateurs et les soldats japonais sont loin d'être invincibles.
La guerre, c'est sûr, sera encore longue, mais la victoire, cette fois, apparaît enfin possible...
Acquise le 31 décembr 1942, la décision japonaise de procéder au rembarquement progressif des troupes présentes à Guadalcanal constitue à l'évidence un aveu de défaite, mais une défaite qui est cependant loin de ramener la paix.
Pendant plusieurs semaines, et sur Terre comme sur Mer, les affrontements se poursuivent donc avec des fortunes diverses, mais les Américains, cette fois, tiennent le bon bout : le 9 février, soit à peine une semaine après la défaite de la VIème Armée allemande à Stalingrad, le général Alexander Patch, informé de la totale disparition des derniers fantassins nippons qui combattaient encore sur l'île, envoie à Halsey le message tant attendu : "Défaite complète et totale des forces japonaises à Guadalcanal effective ce jour à 1625"
Ainsi prennent fin six mois de combats acharnés, qui ont coûté aux Japonais une quarantaine de navires et près de 900 avions, mais aussi quelque 30 000 hommes, dont plus de 1 800 aviateurs expérimentés et quasiment irremplaçables.
Les Américains, de leur côté, reconnaîtront la perte d'une trentaine de navires, de quelque 600 avions et de plus 7 000 hommes, des chiffres également élevés, mais dans leur cas bien plus facilement supportables.
Surtout, et au-delà des chiffres, il y a l'impact psychologique : si Midway a marqué l'arrêt de l'expansion japonaise dans le Pacifique, Guadalcanal constitue le début de son repli, et aussi la preuve que, contrairement à ce que beaucoup avaient fini par croire au début de la guerre, les marins, les aviateurs et les soldats japonais sont loin d'être invincibles.
La guerre, c'est sûr, sera encore longue, mais la victoire, cette fois, apparaît enfin possible...
2 commentaires:
"qui ont coûté aux Japonais une quarantaine de navires et près de 900 avions, mais aussi quelque 30 000 hommes, dont plus de 1 800 aviateurs expérimentés et quasiment irremplaçables"
Ils on perdu 2 fois plus d'aviateurs que d'avions ??
Les 900 avions comprennent aussi ceux de l'Armée. Et qu'ils soient de l'Armée ou de la Marine, ces avions n'étaient pas tous monoplaces...
Publier un commentaire