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| Abandonné et en flammes, le Hornet sera achevé par un destroyer japonais |
... au bout du compte, les porte-avions des deux camps vont donc se retrouver pris pour cibles à peu près au même moment !
Et dans ce match, ce sont les Japonais qui réalisent vite le meilleur score : touché par plusieurs bombes, son ascenseur avant bloqué, l’Enterprise est hors de combat et n’a d’autre choix que de se retirer vers Nouméa,... ce qui peut passer pour un moindre mal en regard de la punition infligée au Hornet.
Ravagé par les flammes et les explosions, le porte-avions n’est en effet plus qu’une épave calcinée, que l’on renonce finalement à remorquer et que des destroyers japonais achèveront à la torpille aux premières heures du lendemain.
Dans la retraite générale qui s’ensuit, et pour ne rien arranger, le cuirassé South Dakota, lui-même endommagé, entre violemment en collision avec un destroyer américain !
Au bilan final, l’affrontement se traduit donc, côté américain par la perte d’un porte-avions et d’un destroyer, et de sévères dommages à un autre porte-avions, un cuirassé et plusieurs autres bâtiments, alors que, côté japonais, on ne déplore que des dommages aux porte-avions Shōkaku et Zuihō et à un croiseur
A priori, donc, cette Bataille des Îles Santa Cruz est une victoire japonaise, que l’on fête d’ailleurs dignement sur le cuirassé Yamato, toujours ancré à Truk.
Mais à y regarder de plus près, c’est au contraire un véritable désastre....
Et dans ce match, ce sont les Japonais qui réalisent vite le meilleur score : touché par plusieurs bombes, son ascenseur avant bloqué, l’Enterprise est hors de combat et n’a d’autre choix que de se retirer vers Nouméa,... ce qui peut passer pour un moindre mal en regard de la punition infligée au Hornet.
Ravagé par les flammes et les explosions, le porte-avions n’est en effet plus qu’une épave calcinée, que l’on renonce finalement à remorquer et que des destroyers japonais achèveront à la torpille aux premières heures du lendemain.
Dans la retraite générale qui s’ensuit, et pour ne rien arranger, le cuirassé South Dakota, lui-même endommagé, entre violemment en collision avec un destroyer américain !
Au bilan final, l’affrontement se traduit donc, côté américain par la perte d’un porte-avions et d’un destroyer, et de sévères dommages à un autre porte-avions, un cuirassé et plusieurs autres bâtiments, alors que, côté japonais, on ne déplore que des dommages aux porte-avions Shōkaku et Zuihō et à un croiseur
A priori, donc, cette Bataille des Îles Santa Cruz est une victoire japonaise, que l’on fête d’ailleurs dignement sur le cuirassé Yamato, toujours ancré à Truk.
Mais à y regarder de plus près, c’est au contraire un véritable désastre....
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