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| Wake : une défaite... sublimée par le cinéma |
... porte-avions Enterprise, 2 000 kms de Wake, 23 décembre 1941
Sur la passerelle du croiseur Astoria qui, en compagnie du porte avions Saratoga se trouve encore à plus de 700 kms de Wake, cette décision de battre en retraite fait en tout l’effet d’une bombe : Fletcher entre immédiatement dans une colère noire, qui se propage rapidement à tout l’équipage, frustré de ne pouvoir venger Pearl Harbor.
Et la mauvaise humeur est telle que sur le Saratoga, le commandant n'a d’autre choix que de quitter la passerelle pour se réfugier dans sa cabine,... histoire de ne plus entendre les jurons et autres cris d’insubordination qui l’obligeraient alors à prendre des sanctions contre leurs auteurs !
Mais la réaction est encore pire sur l’Enterprise, qui se trouve pourtant à 2 000 kms de l’atoll, donc bien incapable de jouer quelque rôle que ce soit : "c’est une guerre entre deux races de "Jaunes" !" tempête un officier qui, en cela ne fait qu’imiter Halsey, lequel, pendant de longues minutes - certains parleront même d’une demi-heure ! - laisse publiquement éclater son incompréhension et sa rage contre cette décision et ce "triste spectacle de la Flotte du Pacifique en train de battre en retraite sans même avoir tiré un coup de feu"
La colère, a-t-on l’habitude de dire, est mauvaise conseillère, et de fait, dans le contexte, et compte tenu de la disproportion des forces en présence, mieux valait peut-être retraiter piteusement que jouer le sort de la Navy, et peut-être celui de la guerre toute entière, sur un seul coup de dés qui aurait très bien pu provoquer un nouveau désastre.
N’empêche qu’aujourd’hui encore, on continue de se demander ce qui se serait passé en cas de victoire...
Personne, en revanche, n’a jamais douté de ce qu’aurait fait Halsey s’il avait été à la place de Pye le 23 décembre 1941...
Sur la passerelle du croiseur Astoria qui, en compagnie du porte avions Saratoga se trouve encore à plus de 700 kms de Wake, cette décision de battre en retraite fait en tout l’effet d’une bombe : Fletcher entre immédiatement dans une colère noire, qui se propage rapidement à tout l’équipage, frustré de ne pouvoir venger Pearl Harbor.
Et la mauvaise humeur est telle que sur le Saratoga, le commandant n'a d’autre choix que de quitter la passerelle pour se réfugier dans sa cabine,... histoire de ne plus entendre les jurons et autres cris d’insubordination qui l’obligeraient alors à prendre des sanctions contre leurs auteurs !
Mais la réaction est encore pire sur l’Enterprise, qui se trouve pourtant à 2 000 kms de l’atoll, donc bien incapable de jouer quelque rôle que ce soit : "c’est une guerre entre deux races de "Jaunes" !" tempête un officier qui, en cela ne fait qu’imiter Halsey, lequel, pendant de longues minutes - certains parleront même d’une demi-heure ! - laisse publiquement éclater son incompréhension et sa rage contre cette décision et ce "triste spectacle de la Flotte du Pacifique en train de battre en retraite sans même avoir tiré un coup de feu"
La colère, a-t-on l’habitude de dire, est mauvaise conseillère, et de fait, dans le contexte, et compte tenu de la disproportion des forces en présence, mieux valait peut-être retraiter piteusement que jouer le sort de la Navy, et peut-être celui de la guerre toute entière, sur un seul coup de dés qui aurait très bien pu provoquer un nouveau désastre.
N’empêche qu’aujourd’hui encore, on continue de se demander ce qui se serait passé en cas de victoire...
Personne, en revanche, n’a jamais douté de ce qu’aurait fait Halsey s’il avait été à la place de Pye le 23 décembre 1941...
1 commentaire:
Bonjour...
On peut avoir une idée de ce qui se serait passé si Halsey ou Fletcher avait décidé d'attaquer
Il suffit de regarder les premières phases de la bataile de Midway six mois après...les aviateurs américains y firent preuve de plus d'enthousiasme que d'efficacité et lors des combats pour l'atoll de Midway l'aviation qui y était basée fut remarquablement inefficace.
Certaines escadrilles (notamment celle ou figurait le Lt Mac Clusky ) avaient "élévé leur niveau de jeu" come on dit au tennis à la hauteur de celui des japonais ...mais ce n'était pas le cas général et au moment de l'afaire de Wake les aviateurs américains n'avaient probablement pas les réponses tactiques et l'entraînement nécessaire face aux très maniables mitsubishi zéro.
Il leur a fallu apprendre, analyser les faiblesses des avions japonais, améliorer leurs propres avions...etc
A Midway les américains ont bénéficié des incohérences du plan de bataille japonais et surtout du fait que les armuriers des porte-avions japonais avaient laissé traîner des bombes dans les hangars suite à un contre ordre, ce qui a rendu catastrophiques les quelques impacts de bombes américaines mises au but.
Les chasseurs zéro qui couvraient les porte-avions japonais ont d'ailleurs fait un véritable carnage d'avions américains, dont certains étaient des modèles notoirement dépassés comme les brewster buffalo venus de midway.
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