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| Le Hiryu, notez là encore l'étonnante configuration du pont d'envol |
... archipel des Kouriles, 10 novembre 1941
Dès le 10 novembre, les bâtiments choisis pour l'attaque de Pearl Harbor ont commencé à se rassembler loin des regards indiscrets, dans l'archipel des Kouriles, d'où ils appareillent le 26, pour une traversée qui doit durer onze jours.
Kaga, Akagi, Soryu, Hiryo, Shokaku, Zuikaku : en tout six porte-avions, réunissant pas moins de quatre cents cinquante avions de combat, force inouïe pour l'époque.
Sous les ordres de l'amiral Chuichi Nagumo, l'escadre, flanquée des croiseurs de bataille Hiei et Kirishima (1) et d'une dizaine de torpilleurs, met alors le cap sur les îles Hawaï pour une attaque qui se veut éclair et limitée aux seuls moyens aériens, raison pour laquelle ces vieux croiseurs de bataille ont d'ailleurs été préféré aux cuirassés, bien trop lents pour suivre le rythme des porte-avions.
Cette attaque, les aviateurs japonais l'ont minutieusement étudiée et répétée au fil des semaines et des mois précédent : ils connaissent par cœur la silhouette des bâtiments américains mais aussi la (faible) profondeur et la topographie de la rade, laquelle, vu le nombre de bâtiments qui y sont désormais abrités, a d'ailleurs contraint la Navy à les amarrer deux par deux,... malgré tous les risques que cela implique.
A condition d'arriver par surprise, ils réussiront, ils n'en doutent pas, un véritable carton, pour ne pas dire un massacre...
Dès le 10 novembre, les bâtiments choisis pour l'attaque de Pearl Harbor ont commencé à se rassembler loin des regards indiscrets, dans l'archipel des Kouriles, d'où ils appareillent le 26, pour une traversée qui doit durer onze jours.
Kaga, Akagi, Soryu, Hiryo, Shokaku, Zuikaku : en tout six porte-avions, réunissant pas moins de quatre cents cinquante avions de combat, force inouïe pour l'époque.
Sous les ordres de l'amiral Chuichi Nagumo, l'escadre, flanquée des croiseurs de bataille Hiei et Kirishima (1) et d'une dizaine de torpilleurs, met alors le cap sur les îles Hawaï pour une attaque qui se veut éclair et limitée aux seuls moyens aériens, raison pour laquelle ces vieux croiseurs de bataille ont d'ailleurs été préféré aux cuirassés, bien trop lents pour suivre le rythme des porte-avions.
Cette attaque, les aviateurs japonais l'ont minutieusement étudiée et répétée au fil des semaines et des mois précédent : ils connaissent par cœur la silhouette des bâtiments américains mais aussi la (faible) profondeur et la topographie de la rade, laquelle, vu le nombre de bâtiments qui y sont désormais abrités, a d'ailleurs contraint la Navy à les amarrer deux par deux,... malgré tous les risques que cela implique.
A condition d'arriver par surprise, ils réussiront, ils n'en doutent pas, un véritable carton, pour ne pas dire un massacre...
1 commentaire:
Bonjour...;excellent blog comme toujours...
La faible profondeur de la rade de la perle à Hawaï a cependant un avantage pour les américains: un navire qui coule se pose sur le fond, parfois même sans chavirer, ce qui facilite un éventuel renflouement.
A Toulon, seuls les faibles moyens de la Marine italienne, alliés au manque de temps l'ont empêchée de remettre en service les navires français sabordés. A Alexandrie les anglais ont pu sauver le queen Elizabeth et le Valiant (et même essayer de faire croire qu'ils étaient encore opérationnels) après l'action des hommes torpilles italiens de la X° Mas et si le Tirpitz à chaviré c'est parce que les bombes utilisées (les monstrueuses tallboy) avaient chamboulé le fond du kaafjord (nettement plus pentu qu'une rade installée dans un estuaire de rivière calme), malgré le remblai de galets que les allemands avaient prudemment disposé sous le navire.
A Pearl Harbor cinq des six cuirassés coulés ont été renfloués et quatre ont pu retourner au service opérationnel après réparations...
Là où le plan japonais a échoué c'est bien sûr avec l'absence des porte-avions américains...mais surtout lorsqu'il a été décidé de ne pas tenter de 3° vague d'avions (qui auraient dû apponter de nuit, ce qui ne figurait pas dans la doctrine aéronavale nippone) pour détruire le dock flottant, les cales sèches et les ateliers de réparation....sans ces équipements , la base de pearl harbour perdait beaucoup de sa valeur pour les USA
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