... si les Waffen-SS doivent non seulement affronter, presque sans munitions, leurs adversaires soviétiques à un contre dix, et aussi composer avec la présence constante des poux et de la vermine, leur chef suprême s’est quant à lui finalement décidé à abandonner son luxueux train privé,... devenu il est vrai aussi inutile que dangereux dans ce Troisième Reich qui se rétrécit à vue d’œil et où tout engin le moindrement en mouvement est aussitôt attaqué à la bombe ou à la roquette par un appareil allié.
Pour autant, Himmler n’entend certes pas renoncer à son mode de vie, puisque son nouveau quartier-général, installé à quelque 80 kms de Berlin, mais toujours en pleine forêt et à bonne distance des bombardements, est doté de tout le confort nécessaire… et même davantage.
La "Reichsführer Baracke", construite spécialement pour lui, est en effet fort vaste, et ornée de riches tapisseries et porcelaines provenant des fabriques contrôlées par la SS.
"La chambre à coucher", notera l'un de ses officiers, "était très élégante, meublée de bois rose, avec un tapis vert pâle. Cela ressemblait plus au boudoir d'une grande dame qu'au logement d'un chef militaire"
Du point de vue militaire, justement, la situation – mais faut-il vraiment s’en étonner – continue d’empirer...
1 commentaire:
Bonjour!
J'ignorais cette facette de la vie d'Himmler..mais après tout il avait sous les yeux l'exemple de Göering et de sa fastueuse propriété de chasse (Karinhall)- avec ses deux circuits de trains miniatures !!! et ses tableaux de maître pillés dans toute l'Europe - qu'il fut obligé de dynamiter à l'arrivée des troupes de l'Armée Rouge...
Ces "braves gens" étaient vraiment dans un autre monde...
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