vendredi 25 novembre 2016

5022 - obtenir une paix séparée

Le Tiger I : puissant mais d'emploi difficile et jamais disponible en grand nombre
… après la chute de Stalingrad (2 février 1943), la Wehmacht a continué à retraiter, mais le sacrifice des hommes de la VIème Armée, qui ont "fixé" durant de longues semaines de nombreuses divisions soviétiques, n'a cependant pas été vain, puisque la retraite, loin de virer à la débâcle tant redoutée, s'est plutôt opérée en relativement bon ordre.

Mieux encore : après avoir reconquis Kharkov le 16 février, les Soviétiques  en ont à nouveau été chassés un mois plus tard - et à la plus grande joie d’Himmler - par la SS Leibstandarte, récemment arrivée dans les environs.

Reste que  le rapport de forces est désormais largement en faveur des Alliés : rien que sur le Front de l'Est, l'Armée rouge aligne en effet près de 6 000 000 de combattants, 20 000 canons et 6 000 tanks, alors que la Wehrmacht doit pour sa part se contenter de 2 700 000 hommes, 6 400 canons et 1 300 tanks seulement.

Pour sortir de l'impasse où il s'est lui-même précipité en s'engageant dans une guerre sur deux Fronts, Hitler se doit donc de signer une paix séparée avec l'un ou l'autre de ses deux adversaires,… ce qui lui permettrait alors de reporter tous ses efforts à l'Est ou à l'Ouest avec - peut-être - une chance enfin raisonnable de l'emporter.

Mais pour que les Soviétiques, ou les Anglo-Américains, acceptent de signer quelque chose, encore faut-il se présenter en position de force, c-à-d après avoir remporté sur eux une victoire tactique suffisamment importante et meurtrière pour les amener à penser qu'il vaudrait mieux négocier que continuer à combattre.

A l'Est ou à l'Ouest, il faut donc réussir un "grosse schlag", un "grand coup", qui forcera l'adversaire à de meilleurs sentiments...

Aucun commentaire: