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| Klaus von Stauffenberg : opposant à Hitler, mais aussi conservateur réactionnaire... |
… mais avant de poursuivre, il importe de tordre le cou à cette légende, ô combien courante aujourd’hui, qui pare de toutes les vertus ceux qui, au sein de l’Armée, projettent d’assassiner Hitler et de renverser son régime.
Non contents d’être extrêmement rares - pour les raisons déjà évoquées - ceux-là adhèrent en effet à l'essentiel de la doctrine nationale-socialiste, en particulier à l'égard des Juifs.
Comme le soulignera un jour le propre frère du Comte Klaus von Stauffenberg : "En ce qui concerne la politique intérieure, nous avions accepté l'essentiel du credo national-socialiste. Le concept de race nous paraissait juste et très prometteur" [bien que, parfois] "son application en était excessive, qu'elle allait trop loin"
(...) L'un des principaux documents de la résistance à Hitler (...) affirmait que l'État qui succéderait aux Nazis serait fondé à prendre des mesures "pour écarter la calamiteuse influence d'une race sur la communauté nationale"
(...) Il se hasardait à dire que, peut-être, dans le futur, il serait possible d'accepter un retour des Juifs en Allemagne. Pourquoi ? Parce que les Nazis en avaient tué beaucoup : "Le nombre de Juifs ayant survécu et revenant en Allemagne sera trop faible pour qu'ils puissent être regardés comme un danger pour la Nation allemande". Les déclarations et programmes de la résistance souvent antisémites, envisageaient une Allemagne future sans Juifs, ou bien avec une communauté juive privée des droits civiques" (1)
(1) Goldhagen, op cit, pages 164-165
Non contents d’être extrêmement rares - pour les raisons déjà évoquées - ceux-là adhèrent en effet à l'essentiel de la doctrine nationale-socialiste, en particulier à l'égard des Juifs.
Comme le soulignera un jour le propre frère du Comte Klaus von Stauffenberg : "En ce qui concerne la politique intérieure, nous avions accepté l'essentiel du credo national-socialiste. Le concept de race nous paraissait juste et très prometteur" [bien que, parfois] "son application en était excessive, qu'elle allait trop loin"
(...) L'un des principaux documents de la résistance à Hitler (...) affirmait que l'État qui succéderait aux Nazis serait fondé à prendre des mesures "pour écarter la calamiteuse influence d'une race sur la communauté nationale"
(...) Il se hasardait à dire que, peut-être, dans le futur, il serait possible d'accepter un retour des Juifs en Allemagne. Pourquoi ? Parce que les Nazis en avaient tué beaucoup : "Le nombre de Juifs ayant survécu et revenant en Allemagne sera trop faible pour qu'ils puissent être regardés comme un danger pour la Nation allemande". Les déclarations et programmes de la résistance souvent antisémites, envisageaient une Allemagne future sans Juifs, ou bien avec une communauté juive privée des droits civiques" (1)
(1) Goldhagen, op cit, pages 164-165
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