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| Goering avait promis 550 tonnes par jour. Il n'en livra que 90 en moyenne... |
... pour tenir dans Stalingrad, Paulus a impérativement besoin de 750 tonnes de ravitaillement quotidien
Faisant fi de tout sens des réalités, ou soucieux de ne pas déplaire à Hitler, Goering s'est engagé sur 550 tonnes alors que ses aviateurs, eux, tablaient plutôt sur... 350 tonnes!
Mais en pratique, et même en grattant tous les fonds de hangar et en mobilisant pour le transport des appareils - comme le Heinkel 177 Greif - uniquement conçus pour le bombardement, la Luftwaffe, étrillée par près de quatre années de guerre, et opposée, au-dessus de la ville, à une DCA et une chasse soviétique omniprésentes, ne parviendra jamais à dépasser le chiffre de 290 tonnes, pour une moyenne qui, à la chute de la place, atteindra à peine les... 90 tonnes quotidiennes, de surcroît livrées au coût exorbitant de... 7 avions détruits chaque jour !
La conclusion apparaît dès lors inéluctable, d'autant qu'au sol, les troupes péniblement rassemblées par von Manstein, confrontées autant au froid qu'à l'Armée rouge, ne progressent qu'à une allure de tortue et, la veille de Noël, se voient même contraintes à battre en retraite...
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