samedi 29 octobre 2016

4995 - le lot de consolation

Keitel, Hitler et Speer, lors de tests de nouveaux armements, avril 1943
... 22 septembre 1942

Et de fait, le 22 septembre, la messe est dite : invité à se prononcer sur le sujet, Adolf Hitler tranche en faveur de son Ministre de l'Armement, lequel considère - non sans logique - que le déménagement d'usines vers les camps de concentration, et la gestion de celles-ci par la SS, seraient particulièrement malavisées par les temps qui courent !

Pour la production de guerre, Speer se déclare néanmoins prêt à utiliser plusieurs milliers de prisonniers offerts par Himmler,... à la condition que ceux-ci soient détachés dans les usines existantes et mis à la disposition de ces dernières et sous la direction de celles-ci

On est loin de ce que souhaitait, et réclamait le Reichsführer

Mais celui-ci n'a pas le choix et doit se contenter (1), en guise de lot de consolation, de la promesse de voir de 3 à 5% de toute la production de guerre finir entre ses mains, ce qui, au demeurant, permettra néanmoins aux unités de la Waffen-SS d'être équipées, jusqu'à la fin du conflit, d'armes modernes - et notamment de chars lourds - identiques à celles de l'Armée régulière...
 
(1) de petites quantités d'armes légères, comme des fusils, seront néanmoins fabriqués par la SS elle-même dans certains de ses camps de concentration, comme celui de Buchenwald

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