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| Deux files,... ou la différence entre la mort immédiate et la survie temporaire |
… mais sans surprise, ce sont néanmoins les Juifs de toute l’Europe - qui n’ont pourtant joué aucun rôle dans cet assassinat ! - qui vont payer le prix le plus lourd à "l’Heydrichiáda"
Il ne saurait d’ailleurs en être autrement, tant il est évident que pour Himmler, la mort de son principal et plus précieux collaborateur, cette mort de celui qui était "le meilleur d’entre nous", ne peut que raviver la hantise de voir "le sang juif" finir par supplanter "le sang allemand" à l’issue de la guerre !
Dès le 11 juin, Himmler a ainsi ordonné que 15 000 Juifs hollandais, 10 000 Belges et 100 000 Français soient immédiatement déportés à l’Est.
Mais deux semaines plus tard, apprenant que le quota français ne sera certes pas rempli de sitôt, le Reichsführer s’emporte et exige que les trois transports hebdomadaires de 1 000 personnes envisagés jusqu’ici soient "significativement augmentés" afin, dit-il, de "libérer complètement la France des Juifs aussi rapidement que possible" (1)
Et de fait, la cadence ne va pas tarder à accélérer : alors que seuls cinq transports avaient pu être organisés en mars et en juin 1942, pas moins de cinquante-trois autres vont quitter la France pour Auschwitz entre juillet et novembre 1942.
Auschwitz où, depuis le 4 juillet, s’opère à présent le tri entre ceux reconnus capables de travailler et ceux immédiatement expédiés dans les chambres à gaz…
(1) Longerich, op. cit., page 571
Il ne saurait d’ailleurs en être autrement, tant il est évident que pour Himmler, la mort de son principal et plus précieux collaborateur, cette mort de celui qui était "le meilleur d’entre nous", ne peut que raviver la hantise de voir "le sang juif" finir par supplanter "le sang allemand" à l’issue de la guerre !
Dès le 11 juin, Himmler a ainsi ordonné que 15 000 Juifs hollandais, 10 000 Belges et 100 000 Français soient immédiatement déportés à l’Est.
Mais deux semaines plus tard, apprenant que le quota français ne sera certes pas rempli de sitôt, le Reichsführer s’emporte et exige que les trois transports hebdomadaires de 1 000 personnes envisagés jusqu’ici soient "significativement augmentés" afin, dit-il, de "libérer complètement la France des Juifs aussi rapidement que possible" (1)
Et de fait, la cadence ne va pas tarder à accélérer : alors que seuls cinq transports avaient pu être organisés en mars et en juin 1942, pas moins de cinquante-trois autres vont quitter la France pour Auschwitz entre juillet et novembre 1942.
Auschwitz où, depuis le 4 juillet, s’opère à présent le tri entre ceux reconnus capables de travailler et ceux immédiatement expédiés dans les chambres à gaz…
(1) Longerich, op. cit., page 571
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